Message spécial aux membres des forces dites  publiques de France.

Gendarmes, policiers :

Deux d'entre vous ont été abattues le dimanche 17 juin 2012 au soir.

Au-delà du choc que cela a provoqué, l'étrangeté de l'affaire n'aura sans doute pas échappé à la plupart d'entre vous, et je crois que nous devons nous interroger plus formellement.

Première interrogation :

Les magistrats toulonnais avaient remis en liberté Abdallah Boumezaar, ce dégénéré de trente ans, lui permettant ainsi de passer à l'acte.

Ce forcené-cas-social était, contre toute attente, lâché dans la nature, où, en toute logique, il ne pouvait que sévir à nouveau, alors qu'une peine plancher devait lui être réservée.

L'institution judiciaire n'est-elle pas censée, en tout premier lieu, assurer la sécurité des citoyens, en prévenant les actes criminels par le biais de la neutralisation des individus reconnus dangereux ?

La prison n'est-elle réservée qu'aux adultes protégeant des enfants contre les réseaux pédophiles ?

On voudra détourner notre attention sur ce prétendu énième dysfonctionnement judiciaire, histoire que l'on ne se pose pas les questions réellement dérangeantes.

Il est un fait que cet excès de laxisme judiciaire a coûté la vie à deux d'entre vous, et que le syndicat de la magistrature ne peut que faire bloc pour nier la responsabilité criminelle des magistrats toulonnais

Abdallah Boumezaar, qui aurait donc dû être emprisonné le jour du drame, était hébergé dans le petit village « tranquille » de Collobrières, dépendant de la brigade de Pierrefeu-du-Var. Funeste hasard…

Deuxième interrogation :

Pourquoi le commandant de brigade de Pierrefeu-du-Var avait-il binômé deux femmes ce soir-là ? Tout cadre avisé sait que l'on ne binôme deux femmes pour des missions de sécurité publique qui si l'on n'a pas d'autre choix, ce qui ne devait pas être le cas dans cette brigade de 23 gendarmes. Pourtant, le maréchal des logis chef Audrey Berthaut et l'adjudante Alicia Champlon étaient envoyées, ce soir-là, surveiller les festivités d'un village voisin. Et qui dit surveillance de bal de village, dit risque d'avoir à traiter de la viande saoule, ce qui nécessite de fait une autre composition d'équipe. Contre toute logique de terrain et coutume gendarmique, il devait être fait exception ce soir-là. Deuxième funeste hasard…

Troisième interrogation :

C'est à cette occasion que les deux femmes auraient reçu un appel radio pour être envoyées, sans renfort, au lieu de résidence de Abdallah Boumezaar, l'énergumène y faisant esclandre.

La raison de l'intervention ? Un habitant du village se serait fait dérober son sac à main et aurait reconnu celui-ci, plus tard dans la journée, au bras de l'individu. Il aurait alors appelé la gendarmerie, et aurait provoqué une querelle de voisinage, voulant récupérer son bien.

Là, il fut décidé que l'affaire méritait l'intervention expresse des deux sous-officiers : le maréchal des logis chef Audrey Berthaut et son binôme, l'adjudante Alicia Champlon, durent abandonner leur mission initiale pour se rendre, sans renfort, en fin de soirée, au domicile d'un individu particulièrement dangereux, ce que la gendarmerie locale ne pouvait ignorer.

N'y avait-il personne d'autre à envoyer ? N'y avait-il pas ce que l'on appelle les « premiers à marcher » ? Ouétait-ce les deux gradées, les « premiers à marcher » de ce soir-là ? Deux gradées ? Curieux…

Toujours est-il que ce soir tragique, deux femmes étaient envoyées, sans renfort, de nuit, face à un individu réputé particulièrement dangereux et violent. Troisième funeste hasard…

Jusqu'ici, si les successions de troublants hasards ne nous gênaient pas plus que ça,  l'affaire ne pourrait être qu'un tragique concours de circonstances :

La clémence excessive et criminelle des magistrats toulonnais (si sévères pourtant, avec des mamans tentant de protéger leurs enfants des réseaux pédophile locaux)…

…La soudaine mise au vert de la petite frappe désaxée, dans le village de Collobrières…

…Ces deux femmes binômées, seules sur le terrain en cette fin de soirée…

…L'obligation qu'eurent ces deux gradées, d'intervenir de nuit et sans renfort au domicile d'un forcené, déjà coupable de voies de faits sur membres des forces de l'ordre…

Mais la suite de cette tragique histoire prend une mauvaise odeur de pourri, et les questions deviennent de plus en plus gênantes, venant alourdir les précédentes.

Comment le dégénéré a-t-il pu surprendre le binôme de gradées, sans aucune réaction ni résistance d'aucune des deux gendarmes ?

Savaient-elles chez qui elles intervenaient ?

Est-il possible que la gendarmerie locale n'ait pas été informée de la dangerosité de ce nouvel habitant du village de Collobrières ?

Est-il possible que ces deux gradées se soient présentées sans aucune précaution de terrain, au domicile de ce forcené notoire ?

Comment expliquer le déroulement de l'action ?

A en écouter la version officielle,  d'une part les deux gradées n'auraient pris aucune précaution pour intervenir, de nuit, sans renfort, au domicile du dégénéré notoire, mais d'autre part celui-ci aurait fait montre d'une extraordinaire détermination à ce qu'aucune des deux gendarmes n'en ressorte vivante.

Rappelons que Abdallah Boumezaar aurait tiré, à bout portant, en pleine tête de « sa » première victime, sachant qu'elle portait un gilet pare-balles.

D'ailleurs, la seconde victime portait-elle un gilet elle aussi ? Le savez-vous ? Cela voudrait dire que l'individu qui la coursait devait également viser la tête, de nuit, et que c'est ce qu'il a fait pour tuer la malheureuse, tout en courant. Sacré tireur, tout de même, pour une petite frappe alcoolisée et caractérielle de banlieues !

Voyons donc tout ça de plus près :

Après que les deux gendarmes se soient présentées -  sans se formaliser sur la dangerosité établie d'Abdallah Boumezaar – au domicile de l'énergumène, Audrey Berthaut aurait tout d'abord été frappée, jetée à terre, tabassée au sol par ce dernier. Que faisait son binôme dans le même temps ? Ne me dites pas qu'elle fumait une clope dehors, ou qu'elle avait demandé à aller aux toilettes, je n'achète pas !

Donc, n'ayant pas à se soucier du binôme de sa première victime, Abdallah Boumezaar se serait alors emparé du pistolet d'Audrey Berthaut, un Sig Sauer. Il savait en outre comment dégainer l'arme de l'étui, et devait avoir les idées bien claires.

Car, si je ne m'abuse, il y a maintenant en remplacement de la dragonne qui lie toute arme de service à son ceinturon, ce fameux holster à pression de sécurité, qui rend difficile la subtilisation de l'arme par un individu mal intentionné, détail qu'il faut savoir.

Mais, permettez-moi d'insister : pendant que le maréchal des logis-chef Audrey Berthaut était frappée, jetée au sol, désarmée puis abattue de plusieurs balles dans la tête, sans avoir pu se défendre…

…que faisait son binôme, l'adjudante Alicia Champlon  ?

L'histoire semble insinuer que cette gradée n'aurait pas couvert son binôme. Pourquoi l'adjudante Alicia Champlon n'a-t-elle pas réagi, dès le début de l'agression, et dégainé son arme en voyant que l'énergumène se saisissait de celle de sa collègue ?

Elle aurait été en mesure de menacer l'agresseur, et en dernière extrémité d'user de son arme, pour sauver sa collègue, et sa propre vie.

Ou alors… Alicia Champlon était-elle, elle aussi, prise à partie de son côté ?…

Au point de ne pouvoir se dégager, dégainer son arme et tenir tout le monde en respect ?…

Pourquoi Alicia Champlon a-t-elle pris la fuite, au lieu de faire feu, voyant sa collègue abattue sous ses yeux ?…

Pourquoi ne s'est-elle pas abritée pour riposter, durant la fusillade qui la visait alors ?…

Donc, si nous devons croire que c'est bien lui qui ait agi, et qu'il ait agi seul, « notre caractériel » – pourtant passablement alcoolisé – était manifestement avisé d'une froide détermination et savait parfaitement ce qu' « il » faisait.

Pour « ses » deux assassinats,  Abdallah Boumezaar aurait plus agi comme un tueur à sang froid, d'une précision et d'une rapidité redoutables, que comme un caractériel aviné ayant un coup de chaleur.

Car, nous ne sommes pas en reste, pour ce qui est des invraisemblances de cette sinistre histoire :

Celle-ci nous dit que le dégénéré de service aurait finalement abattu sa deuxième cible, Alicia Champlon, arrivant sur la placette du village, de trois balles dans le dos sur les six tirées en courrant, de nuit. Chapeau ! Il devait au moins être formé et entraîné au MOSSAD, le garçon…

Peut-être qu'en fait Alicia Champlon avait été, tout comme sa supérieure, désarmée et neutralisée dès leur arrivée sur les lieux, et qu'elles étaient attendues…

De ce fait, on peut mieux s'expliquer que, ne pouvant donc nullement venir en aide à son binôme,  l'adjudante Champlon soit juste arrivée à se dégager et à s'enfuir en courant, probablement blessée. D'où le fait qu'elle ait été rattrapée et abattue si facilement.

De toute évidence, l'adjudante Alicia Champlon ne devait pas plus survivre à ce traquenard que sa collègue Audrey Berthaut.

Pour finir, Boumezaar aurait récupéré également l'arme de sa seconde victime.

Ceci dit en passant, quel intérêt de récupérer également la deuxième arme pour ensuite s'en débarrasser, avec la première ?


Alors, en fait et pour récapituler : nous devrions tous croire que ces deux gendarmes se sont fait surprendre bêtement par un forcené alcoolisé, faisant scandale à son domicile, bien que connaissant sa dangerosité notoire, ce au point d'être toutes deux liquidées, sans aucune réaction ni résistance.

Il s'agissait pourtant bien de deux gradées, chacune des militaires ayant une dizaine d'années d'expérience de terrain. Et même un binôme de gendarmes sortant d'ESOG aurait pris un minimum de précautions pour, sans renfort, intervenir au domicile d'un forcené notoire.

En outre, ces deux femmes de terrain ne pouvaient qu'être conscientes de leur désavantage physique face à une brute décérébrée et alcoolisée telle ce misérable parasite.

A bien reconsidérer toute cette histoire, il me semblerait donc plus logique que les deux femmes aient été désarmées dès leur arrivée sur les lieux.

Peut-être qu'un véritable piège leur a été tendu.

Peut-être que l'intolérable laxisme des juges toulonnais, si empressés de voir le forcené dehors, cache une implication criminelle bien plus formelle… …et autrement plus lourde.

Peut-être n'y avait-il pas que cet énergumène dans l'action. Peut-être que rien de tout ce qui est raconté est vrai, tout simplement.

Maintenant, dans cette hypothèse de guet-apens : quel commanditaire et quel mobile ?

Premièrement, il aurait fallu une collusion épaisse, jusque dans les milieux de la magistrature, voire du procureur de Toulon…  Et un deal quelconque avec le dégénéré de service, par exemple, lequel a – tel Mohamed Merah – le profil parfait pour jouer les dindons de la farce.

Donc, pour en revenir à ce Boumezaar, peut-être lui a-t-on demandé, quant à lui, une participation plus active, pour laquelle il aurait reçu quelques garanties de s'en sortir les poches pleines, dans pas très longtemps, une fois que le public serait occupé ailleurs…

Certains d'entre vous peuvent continuer de croire que ce genre de magouille et de configuration crapuleuse impliquant tout type d'acteurs judiciaires – de quelques gendarmes du coin, leur colonel de Région inclus, jusqu'au procureur et au sous-préfet de région, en passant par des médecins légistes et quelque journalistes bien au fait de leurs intérêts carriéristes – n'est pas possible dans notre belle société, sur laquelle l' « élite » exerce toute sa bienveillance… Et que je peux, quant à moi, décidément, aller me faire soigner !

Ces éléments peuvent, quant à eux, continuer à faire les pitres avec les contrôles de vitesse et s'en donner à cœur joie dès cet été avec les nouvelles mesures sur les contrôles de présence obligatoire d'éthylotests en voiture. Ils peuvent s'abrutir quotidiennement et parfaire leur lavage de cerveau en zappant d'une chaîne câblée à l'autre en rentrant de chaque service, en attendant de se faire compromettre pour une meilleure carrière. Ça ne sera certes pas ceux-là  qui risqueront de se faire suicider de deux balles dans la tête ou de tomber dans un traquenard bien ficelé, en cas de crise de conscience ou de zèle sur fond d'enquête interdite.

Bref.

Suivant l'hypothèse du traquenard, et concernant un éventuel mobile : peut-être que l'une ou l'autre des sous-officiers était sur une enquête interdite, et devait être réduite au silence sans éveiller les soupçons, à travers une belle mise en scène.

Cela expliquerait pourquoi le procureur de Toulon avait donné l'ordre à la presse de ne pas communiquer le nom du tueur présumé, durant les premières vingt-quatre heures suivant le drame :

Peut-être que des aménagements de scènes de crime étaient en cours, avec des mises au point quant à la version officielle à donner… Peut-être que les accords crapuleux restaient à être finalisés une fois le sale boulot fait, avec le dégénéré de service qui nous est agité sous le nez comme « tueur fou isolé », opportunément maghrébin de surcroît…

Alors, si le mobile était bien, comme dans le « suicide » de Christian Jambert, l'enquête interdite ? Quelle piste aurions-nous ?

Il se trouve, que – le hasard faisant décidément bien les choses – la circonscription du Var est impliquée dans une affaire des plus sordides qui soit :

Le  parquet couvre, au minimum, divers sous-réseaux « pédophiles » localisés dans le Var, dont l'un va jusqu'à la mise à mort d'enfants, à l'occasion de rituels sataniques organisés avec des intouchables locaux.

Coïncidence ! Un mois avant le drame du dimanche 17 juin, des témoignages d'enfants victimes de ce réseau impuni et intouchable étaient gravés sur DVD, lesquels furent expédiés un peu partout, jusqu'à se trouver publiés sur le net.

Lien :   http://www.pedopolis.com/pages/dossiers-en-cours/amidlisa/

Alors, si vous pensez que l'adjudant de gendarmerie Christian Jambert s'est suicidé de deux balles dans la tête, ou que le commissaire de police Arnaud Trégouet s'est quant à lui suicidé de son arme de service avec un coussin en guise de silencieux, la version officielle de la tuerie du dimanche 17 juin 2012 vous satisfera de la même façon.

Dans le cas contraire, c'est à vous de vous mobiliser, clandestinement, entre gendarmes du Var et d'ailleurs, et de faire cette enquête interdite, tout aussi clandestinement, puis d'aller jusqu'au fond du problème… …clandestinement, cela va de soi.

C'est juste une question d'honneur… Le vôtre !

Et, quand il n'y a plus de justice parce que le pouvoir l'a étouffée à des fins criminelles, avant que le Peuple ne descende dans la rue les armes à la main – ce grand massacre étant souhaité par les pseudos maîtres du monde – c'est aux forces dites publiques et manipulées de se ressaisir, de reprendre les choses en main, et de tailler dans le vif tant qu'il en est encore temps !

Texte de Stan Maillaud, ancien du GIGN, « gendarme un jour, gendarme toujours ! »

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Alicia Champlon ou Audrey Berthaut étaient-elles l'auteur de l'appel au secours lancé sur internet en 2009 ? Lire cet appel.

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