Disparition D'Un Militant Anti-Pédocriminel Dans Le Doubs le 22 septembre 2012.

Un rassemblement européen a eu lieu le 20 octobre 2012 à Amancey (25).

Stan Maillaud Liquidé par l'Etat Pédocriminel PS ?

Octobre 22, 2012

Les récits de Janett Seemann et Jérémy Léhut

« Je remercie de tout mon cœur tous les activistes qui ont suivi mon appel dans un très bref délai et qui sont venus de tous les coins de la France, de la Belgique et de la Suisse pour nous soutenir samedi dernier à Amancey .  La présence physique de chacun de vous a eu et a toujours beaucoup d'importance pour moi, car cela garantissait un déroulement  positif de la journée pour moi personnellement (ma protection),  Stan et toute la cause qu'on défend tous ensemble.

Un grand merci encore à tous ceux qui se sont déplacés!

Nous avons eu un entretien avec le Lieutenant-Colonel Burlet avant la conférence de presse au cours de laquelle il nous expliquait que Stan n'était pas arrêté par ses hommes et qu'ils étaient toujours à sa recherche.  J'ai demandé expressément qu'il soit présent à la conférence pour pouvoir lui permettre de répondre à mes accusations, mais malheureusement il n'a pas voulu.

Pendant la conférence de presse j'ai parlé de mes craintes et des questions graves que je me pose concernant  la disparition de Stan, qui n'ont pas été relayées par la presse .

 

 1.       Pourquoi les gendarmes mentent-ils sur l'affaire de la poursuite et de la disparition de Stan ?

2.       Pourquoi la presse n'a rien voulu dire concernant la chasse à l'homme du 22 septembre dernier, malgré l'importance des moyens déployés ?

3.       Pourquoi les gendarmes ont-ils cru devoir traquer mon compagnon comme une bête sauvage, ce samedi 22 septembre ? Où, pourquoi Stan fait-il l'objet d'un mandat d'arrêt ?

4.       Pourquoi Stan est-il emprisonné au secret ? Si c'est vraiment le cas…

D'après moi, il y a une réponse évidente :

Les autorités concernées veulent cacher tout ce qui est en rapport avec Stan dans cette région ce jour-là. Il y a ici un réseau criminel qui est protégé par certaines autorités, et ces autorités ne voulaient pas de publicité sur cette affaire. C'est raté !

Mais, il y a autre chose : la ‘ justice' ne veut pas que Stan passe dans une audience publique, suite à son arrestation! Il n'est pas question pour la ‘ justice', que nous pouvons aussi bien appeler ‘ imposture' que Stan puisse user de ses droits, c'est à dire de faire opposition à la condamnation dont il a écopé en 2009 pour ‘soustraction de mineur' !

Je parle de l'affaire Vincent, bien sûr, et de cette condamnation à un an de prison ferme. Stan a été condamné en son absence, par défaut, cela veut dire qu'il ferait opposition et qu'on ne peut pas lui refuser! En théorie!

Aussi qu'il exigerait un procès public, sans avocat, puisque il ne leur fait plus confiance!

Parce que si Stan devait passer en ‘ justice', dans un procès public, avec le soutien énorme qu'il a aujourd'hui avec vous tous, ça ferait un bordel qui traumatiserait les imposteurs!

Il balancerait tout ce qui a été étouffé le jour où il a été condamné!

Car, en plus, il y a de nouveaux éléments concernant le dossier qui vont obliger la ‘ justice' à ce que l'on recommence tout à zéro!

Pour la question : pourquoi Stan fait-il l'objet d'un mandat d'arrêt ? Elle doit être vue avec les trois autres, donc.

Pour cette confrontation de l'imposture judiciaire qui couvre le réseau de la région, j'ai fait deux chapitres :

Le premier  sur l'affaire Vincent, et le deuxième  sera de vous dire ce que nous savons sur le réseau de cette région.

Et quand j'aurai fini, les responsables politiques devront répondre à mes accusations, et expliquer ce qui s'est passé avec Stan, et qu'est-ce qu'ils comptent faire maintenant pour lui.

Et aussi, pour que la justice soit rétablie sur ces deux histoires de réseau, pour commencer!

Parce que, aujourd'hui, j'ouvre en réalité le premier rassemblement, un colloque européen de lutte contre la criminalité en réseau sur enfant, et quand j'aurai fini, je laisserai la parole à tous les activistes et de tous les mouvements qui se sont déplacés ici aujourd'hui !

Nous allons tous, tout déballer en public, devant les journalistes, et nous exigerons des comptes de ceux qui prétendent aujourd'hui diriger ce pays !

Maintenant, je reviens sur la première question que je veux traiter ici :

Pourquoi mon compagnon fait-il l'objet d'un mandat d'arrêt, comme un criminel, alors qu'il n'a   fait que son devoir humain pour aider un enfant en 2006 ?

Je vais donc vous faire un récapitulatif de cette histoire :

Stan a été arrêté, avec son protégé, qui s'appelle Vincent et la grand-mère.

Il a été mis en prison trois semaines, en toute illégalité ! Car il a été dit et écrit que son incarcération s'imposait pour mettre fin à une infraction grave, pour en éviter son aggravation et sa persistance !!

Ce sont des mensonges lancés sans que Stan soit en mesure de se défendre !

Premièrement, il n'y avait pas d'infraction du côté de Stan ; il n'a jamais fait de soustraction de mineur – dans cette affaire – : il a fait son devoir de citoyen, en essayant de protéger un mineur victime de réseau pédophile satanique, et en cherchant de l'aide dans la justice…

Sans résultat!

Vincent avait témoigné! Son témoignage tourne toujours sur internet, grâce à Stan. Et avec toutes les accusations de cet enfant, les gendarmes avaient toujours refusé de l'entendre, et le procureur avait au contraire décidé de le rendre à son bourreau, et de mettre sa mère en prison deux mois pour la punir!

Alors, où est l'infraction ?!

Il a été dit qu'il fallait mettre fin à la persistance et à l'aggravation de l'infraction fantôme : mais, malheureusement, à cause d'un président d'association, Vincent avait été récupéré en même temps que Stan, par les gendarmes !

Comment il pouvait y avoir une persistance et une aggravation de leur invention d'infraction de soustraction de mineur ?

Comment est-il possible que l'on jette des gens qui font leur devoir en prison, en inventant des infractions et en se servant de mensonges ?!

Alors, quand Stan est sorti de prison, trois semaines plus tard, avec quinze kilos en moins parce qu'il avait fait la grève de la faim, il a décidé que c'était une mauvaise idée de continuer de se soumettre à des menteurs et des tricheurs, qui protègent les criminels et enferment les bons citoyens.

Il a pris ses responsabilités, et a mis le témoignage de Vincent en ligne, parce que c'était tout ce qu'il pouvait faire pour lui! Et il a accepté de payer le prix de la cavale pour ça!

Il a surtout accepté le risque de disparaître, comme le 22 septembre dernier, si un jour il était repris!!

Car il m'a toujours dit que si ça arrivait, ce qui s'est produit, tout serait fait pour qu'il soit interné et détruit, au minimum, et qu'il ne puisse jamais avoir un procès équitable et public! Il avait raison!

En 2009, Stan a été condamné bien sûr. On lui a tout mis sur le dos. Les magistrats, c'est-à-dire les imposteurs, ont dit que c'était lui le principal coupable de la ‘soustraction de mineur', et il n'y a eu personne pour faire remarquer que c'était impossible !

Que Vincent avait toujours été en compagnie de sa mère ou de sa grand-mère pendant tout le temps où Stan s'occupait d'eux!! Que s'il y avait eu cette infraction, il ne pouvait qu'être complice, et non pas l'auteur principal! Comme s'il avait pris en otage la mère et la grand-mère de Vincent! Elles sont quand-même majeures, non!?

Et cette femme magistrat, qui a aidé Stan et a gardé l'enfant un mois et demi chez elle ? Cette femme qui a été balancée par le président d'association, parce que lui, il était accusé d'être le complice de Stan.

Comment ça se fait qu'elle n'a même pas été mise en examen? C'est super pour elle, parce qu'elle est un exemple de courage pour tout le monde. Mais à part ça, vous voyez de la justice dans tout ça ?

Mais revenons plutôt à ces deux dames, la mère et la grand-mère de Vincent, pour qui Stan avait tout fait : elles l'ont roulé dans la merde et lui ont tout mis sur le dos !

Bien sûr, madame Myriam Roig, la mère de Vincent, avait passé un contrat avec l'imposture judiciaire; elle pouvait récupérer l'enfant si elle obtenait son silence et si elle enfonçait celui qui avait tout fait pour les aider! Elle a obtenu une promotion dans son travail, à la mairie, appuyée par un sénateur maire. Qu'est-ce que vous pensez de ça ?

Normalement, cette femme aurait dû être encore plus sévèrement condamnée que la première fois, non?

Mais curieusement, du coup, elle n'a eu  que du sursis. Pendant que Stan prenait un an au moins de prison ferme!!!

On sait aujourd'hui que c'est loin d'être tout, et qu'elle a même accepté que Vincent subisse le pire plus tard. Nous sommes certains qu'elle a livré son fils au réseau par la suite, alors qu'elle en avait récupéré la garde officielle.

Si nous rouvrons ce dossier, ça va faire très, très mal !

Pour revenir à l'infraction que Stan aurait commise en 2006 : qui y avait-il, ce jour du jugement à Perpignan,  pour faire remarquer qu'il n'y avait aucun élément moral pour constituer l'infraction ?

Pour dire que sans cet élément moral, il n'y avait qu'une illusion d'infraction, sur la base d'une véritable bonne action pour aider un enfant victime ?!

Pourtant, il y avait bien du monde ce jour-là avec des diplômes de droit et de belles robes noires, non ?

Alors, puisqu'on est tous là pour régler les comptes avec l'imposture judiciaire et l'imposture politique, acceptez-vous que Stan subisse encore plus longtemps cette condamnation criminelle, et qu'il soit traité comme un danger public qu'il faut lobotomiser ??

Je vous demande alors, pour commencer, de vous joindre à moi pour faire les pressions qui s'imposent, et exiger à ceux qui prétendent diriger ce gouvernement et cette justice, afin que cette condamnation soit déclarée nulle et non avenue, que toute l'affaire soit révisée et surtout que Stan soit immédiatement libéré !!!

Mais si la justice  pense aujourd'hui bien faire en coupant la tête de Stan pour écraser toute résistance, vous vous êtes trompés. C'est le contraire qui se passe. Ils ont provoqué l'effet inverse.

Si vous ne me rendez pas Stan, s'il ne sort pas rapidement au grand jour, en état et en pleine santé physique et psychique avec les honneurs et réhabilitation de sa situation citoyenne, nous n'allons pas en rester là.

Vous êtes allés trop loin, déjà trop longtemps. Il arrivera un moment où tout explosera et je pense que nous n'en sommes pas très loin.

Alors, si vous ne nous rendez pas Stan, je ne sais pas quelle conséquence cela aura pour la paix sociale et si elle va survivre à l'hiver 2012.

Nous avons compris aussi que la paix sociale était quelque chose de sacré dans ce pays, ici comme ailleurs.

Et pour la paix sociale, la ‘ justice',  c'est-à-dire l'imposture judiciaire ment et triche et ne laissera pas sortir la Vérité sur la réalité de ces réseaux criminels de notables en France qui violent, torturent et mettent à mort des enfants. Parce que si les braves gens qui travaillent tous les jours pour une misère, étaient au courant de la réalité de ce qu'il se passe sous leurs yeux, partout dans ce pays avec des enfants, c'est sûr que la paix sociale serait en grand danger!

Parce que c'est insupportable ce qui se passe!

Le ‘ problème'   que nous avons, moi comme tant d'autres, c'est que nous ne   faisons plus confiance à cette ‘ justice', car nous avons des preuves dans de multiples dossiers de ce genre.

Et si vous vous intéressez à ces dossiers et que vous allez jusqu'au bout pour la Vérité, vous allez comprendre!

Nous sommes tous là pour finir le travail de Stan. Un seul homme, ou une seule femme, ou même un seul homme avec une seule femme, ne peuvent pas porter une guerre comme celle-là, tout seuls, sur leur dos. Il fallait que je le dise, et il fallait que ce qui est arrivé à Stan dernièrement donne enfin vie à cette résistance pour laquelle il a tant donné !

 

Après on est passé au deuxième chapitre :

L'autre  bataille pour laquelle on est là maintenant :

Comme je le disais, il y a un réseau criminel ici qui est protégé par certaines autorités.

Je vais laisser parler Jérémy sur cette affaire, car c'est lui qui est en contact avec le témoin-victime depuis plusieurs mois. »

 

Le récit de Jérémy :

 

« X, 20 ans, m'a contactéi il y a 8 mois. Nous avons été présentés par une amie en commun.

Les faits :

X est abusée dès son plus jeune âge par son grand-père maternel, qui dit vouloir l'éduquer sexuellement avec son grand frère, Y. Le grand-père s'enferme avec eux dans une chambre et les force à des pratiques sexuelles, ceci avec l'accord de la mère, qui deviendra elle aussi bourreau en forçant également X et son grand frère à avoir des relations sexuelles.

La mère de X vit aujourd'hui avec un homme (le père de X est décédé d'un accident de voiture lorsque cette dernière avait 2 ans) qui a 3 enfants.

A partir de ses 6 ans, X commence à aller dans des « soirées », pour reprendre ses mots. Des soirées pendant lesquelles des enfants sont attachés, torturés et violés par des hommes et des femmes aux visages masqués. La victime me rapporte ces quelques mots pendant une discussion :

« Une fois, ils ont tellement frappé un enfant qu'il ne s'est pas réveillé ».

C'est le beau-père qui emmène la famille dans ces soirées. La victime me décrit sa mère comme étant quelqu'un qui ne croit plus en Dieu et qui possède une figurine à l'effigie de Satan ainsi qu'un médaillon le représentant. Le beau-père de X vend de l'héroïne et en donne régulièrement à cette dernière.

X me rapporte également qu'elle ne veut absolument pas voir les gendarmes car :

« Ils me traitent de folle ».

A ceci j'ai répondu :

« Les gendarmes font-ils partie de ce réseau ? Sais-tu si l'un d'eux, un haut gradé ou autre, participe à ces soirées ? »

Sa réponse en dit long : « Pas le droit de parler… ».

X explique qu'il y a deux maisons dans lesquelles se déroulent ces soirées.

Plus nous parlons, plus je découvre l'horreur que subissent plusieurs enfants dans cette région. Les enfants sont donc frappés, violés, humiliés (attouchements sexuels avec de la nourriture, qui aura par la suite pour effet de dégoûter X de tout aliment) et forcés de boire de l'urine et de manger des excréments, le tout étant parfois filmé.

La région de Franche-Comté, à part Besançon, ne connaît pas de grandes villes, les villages sont séparés par des champs, des forêts, ou des kilomètres de petites routes de campagne. L'atmosphère est étrange et malgré la nature qui domine, l'endroit qui regroupe ces quelques villes : Bolandoz , Amancey , Ornans et Reugney , est lugubre.

X est régulièrement attaquée par son grand frère, Y, qui la frappe et la viole dès qu'il en a l'occasion, avec ses copains, ou seul.

La jeune fille est forcément troublée, terrorisée et ce qu'elle dit à propos d'elle est affreux : « Ce n'est plus mon corps, je veux juste mourir, il n'y a que les scarifications qui me calment ».

Profondément marquée par ce qui lui arrive, la seule solution pour X de s'en sortir est de faire connaitre son   histoire et de la diffuser partout où nous le pouvons, car le bruit que produira cette histoire permettra sa protection. »

Compte rendu sur l'affaire de la disparition de Stan le samedi 22 septembre vers 15 heures, par Janett   Seemann

Octobre 12, 2012

Ce jour là, j'étais avec Jerry dans un véhicule, et Stan avec Toff dans son fourgon.

On se rendait tous à Bolandoz pour travailler sur le réseau satanique pédophile de la région.

Il y a un témoin, victime de ce réseau, qui était en contact avec Jerry depuis plusieurs mois, et qui lui avait fait des déclarations terribles.

C'est une affaire de soirées dans des villas avec des notables, et des enfants qui sont violés et torturés. Le témoin-victime a fini par déclarer avoir aussi vu un enfant mourir pendant les tortures.

Il y avait suffisamment d'éléments et de noms de personnes impliqués pour faire une enquête plus profonde sur le terrain. Il était question de rencontrer le témoin pour avoir encore plus d'éléments, et surtout de l'aider à en sortir, car il est en danger de mort actuellement!

D'après des déclarations de ce témoin-victime le réseau est protégé par des gendarmes.

Jerry était arrivé à convaincre le témoin-victime de cette rencontre, dans le but de l'aider.

Nous sommes donc partis en équipe avec deux véhicules. Chaque équipe avait un walkie-talkie.

La première équipe, Jerry et moi, avec notre véhicule, devait aller à la rencontre du témoin-victime, sur le rendez-vous pris à Bolandoz .

La deuxième équipe c'était Stan et Toff , dans le fourgon de Toff . Ils devaient assurer notre protection, en cas de piège. Dans les histoires de réseaux avec un témoin plus ou moins découvert, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber.

Quand nous sommes entrés dans le village, mon véhicule a été suivi par une voiture de gendarmes, ce qui commençait à m'inquiéter. La deuxième équipe qui était passée devant s'était arrêtée au niveau d'un carrefour pour nous attendre, et chercher où se trouvait le point de rendez-vous à Bolandoz .

Au moment où nous sommes passés devant l'endroit où était arrêtée la deuxième équipe, les gendarmes qui nous suivaient ont repéré alors le fourgon de Toff .

A ce moment, les gendarmes ont fait demi-tour derrière moi pour suivre le fourgon de Toff qui repartait.

Quand j'ai moi-même fait demi-tour j'ai vu que le fourgon de Toff était suivi par deux véhicules de gendarmes . Un  deuxième véhicule était arrivé subitement.

Celui qui était juste derrière le fourgon avait son gyrophare et sa sirène.

Jerry et moi avons compris qu'il y avait danger, surtout pour Stan, et que le fourgon risquait de se faire contrôler.

Le dernier sms que j'ai reçu de Stan disait : « on coupe radio ». Puis, plus rien.

Nous ne nous sommes pas arrêtés pour observer, par peur de nous faire contrôler et fouiller avec tout le matériel et les dossiers sensibles a bord.

J'espérais aussi que seulement Toff , le conducteur du fourgon, serait contrôlé.

A ce moment, sans savoir ce qui se passait avec les gendarmes, nous avons reçu un sms du témoin-victime qui nous attendait. Il fallait continuer ce qu'on était venu faire malgré tout. On verrait plus tard pour le reste.

Jerry et moi avons donc rencontré le témoin-victime au point de rendez-vous.

Nous l'avons fait rentrer dans notre véhicule pour discuter tranquillement.

Toutes les informations sensibles sont depuis en sécurité auprès de plusieurs activistes.

Pendant ce temps on remarquait beaucoup de véhicules de gendarmerie qui circulaient. Ça nous inquiétait beaucoup Jerry et moi. Peut-être que tout ça était pour Stan, et que donc il avait été identifié et arrêté? Mais il fallait que je garde mon calme et que je continue l'entretien avec le témoin.

Après avoir quitté le témoin, vers 17 heures, nous avons cherché la deuxième équipe. Nous n'avons plus eu de contact ni avec Stan, ni avec Toff .

Nous avons trouvé la gendarmerie la plus proche qui est à Amancey . Nous sommes passés devant et avons vu le fourgon de Toff sur le parking. A ce moment-là, nous avons compris que le contrôle de gendarmerie s'était mal passé. Malgré tout, j'espérais que Stan avait pu s'échapper, mais ça paraissait quand même peu probable. Il y avait eu deux patrouilles derrière eux, ça fait beaucoup de monde. Selon moi, s'il était en fuite, il aurait emporté au moins son portable avec lui pour me prévenir. Cette absence de communication me confirmait qu'il avait bien été arrêté aussi.

Vers 20 heures 20, après tout ce temps à réfléchir sur quoi faire nous avons reçu un appel de Toff . Il quittait la gendarmerie, était relâché. Il a alors demandé si nous avions des nouvelles! Pour nous, c'était lui qui devait en avoir! On lui a demandé alors de se rendre à un endroit précis de la ville d'Ornans où on a fait le point avant de partir et qu'on connaissait tous.

On voulait faire le point avec lui. Mais cela ne l'enchantait pas, et il n'était pas content de devoir faire demi-tour; il était déjà sur la route de Besançon, pas du tout préoccupé de nous informer! Il nous a semblé affolé et disait qu'il y avait « des flics partout » et qu'il devait partir au plus vite.

Au moment de reprendre alors la route en quittant Bolandoz pour aller retrouver Toff , je me suis arrêtée à un stop et j'ai vu arriver sur ma droite un véhicule de gendarmerie. Il faisait déjà nuit mais il avait les gyrophares, sans sirène. Il est passé juste dans mes phares, et il m'a semblé, en une fraction de seconde, reconnaître Stan à l'arrière du véhicule de gendarmerie !

Sur le coup, j'en étais sûre. Plus tard, en y réfléchissant, j'avais un doute. Peut-être que je m'étais monté la tête, emportée par l'émotion? En plus, Jerry a seulement vu la voiture passer, rien de plus.

Mais le soir en question, j'étais bouleversée. Persuadée que c'était Stan, j'ai décidé de ne plus aller à la rencontre de Toff . Il m'énervait par son comportement, et surtout je me demandais pourquoi il avait été relâché si vite. J'ai eu peur que ce soit un piège tendu par les gendarmes pour attraper toute l'équipe. Car je savais qu'ils avaient dû trouver le talkie-walkie de Stan dans le fourgon de Toff et comprendre qu'il y avait donc une deuxième équipe. Aussi avec nous il y avait les éléments de notre enquête sur le réseau qu'ils protègent.

J'étais certaine que les gendarmes qui nous avaient suivis au début avaient bien repéré notre immatriculation en nous suivant avant de changer de direction. En plus, je me rappelle que Toff avait envoyé un sms quelques jours avant sur le portable de Stan pour savoir si on avait ce véhicule-là pour le voyage.

Donc, je savais que si on était tous arrêtés, ça n'aurait pas aidé Stan, mais empiré la situation.

Jerry et moi avons roulé pour sortir de la zone dangereuse. On est allés à Besançon pour trouver un coin où essayer de dormir tranquilles. Je n'ai bien sûr pas pu fermer l'œil de la nuit, et j'avais déjà alerté des activistes à propos de   l'arrestation de Stan.

J'ai essayé d'appeler un ami fiable qui habite Grenoble pour qu'il nous rejoigne et nous aide à réfléchir à ce qu'il fallait faire, mais il était sur messagerie.

Le lendemain, un autre copain me rejoint à Besançon. Il accepte d'aller à Ornans pour attendre Stan le temps qu'il faut au cas où. Jerry avait déjà dû partir de son côté et moi, je suis partie pour la Suisse pour trouver de l'aide pour la suite.

Une amie activiste qui était en contact avec Toff m'expliqua qu'il avait vu Stan s'enfuir en courant au moment du contrôle de gendarmerie , et qu'en suite il avait assisté au déploiement de forces de la gendarmerie ; équipe avec chiens et hélicoptère! (L'hélicoptère avait été annulé en raison du brouillard.)

Avec de tels moyens, je voyais mal comment mon compagnon avait pu s'en sortir, sans argent sur lui, sans moyen de communication, dans une région qu'il ne connaît pas et où il n'a aucun contact. Mais d'après notre amie, Toff croyait malgré tout que Stan avait pu s'en sortir. Il disait qu'avant d'être relâché par les gendarmes, il avait vu les équipes « rentrer bredouille ». J'espérais alors que j'avais mal vu en croyant reconnaître Stan dans la voiture de gendarmerie.

En Suisse, j'espérais trouver de l'aide pour revenir très vite dans la région de Bolandoz – Amancey -Ornans, et prendre la place du copain venu attendre Stan à Ornans.

Il fallait revenir sans mon véhicule qui était « grillé ». Donc, j'ai perdu quelques jours en attendant des rendez-vous qui n'ont rien donné. Les amis et activistes de la région se dégonflaient ou était injoignables, comme trop souvent quand on a besoin d'aide. Entre temps, le copain qui attendait à Ornans avait dû repartir chez lui. Il avait tenu près de trois jours, sans résultat. J'étais de plus en plus inquiète.

Sans solution, j'ai réessayé de contacter l'autre ami qui habite à Grenoble. Il n'était plus sur messagerie et je lui ai expliqué la situation. Il m'a rejoint en Suisse et m'a accompagnée par la suite en Italie et ailleurs. J'ai  contacté aussi des proches de Stan pour les informer et trouver de l'aide. J'ai eu du mal à m'organiser et le temps passait. Je savais qu'il fallait retourner dans la région d' Amancey à tout prix et j'imaginais qu'il était peut-être toujours dans la nature, pourchassé par les gendarmes. J'ai décidé de faire croire que lui et moi, nous sommes déjà loin.

Ce qui m'a redonné espoir, c'est que j'ai appris par Jerry que les gendarmes sont allés voir le témoin entre temps, comme s'ils cherchaient Stan ! Ils lui ont même dit que Stan est un assassin en cavale ! J'étais sûre à ce moment-là, qu'il n'était pas pris par les gendarmes. Sinon il n y avait pas d'explication. Ou alors, les gendarmes avaient bien attrapé Stan et voulaient faire croire que ce n'était pas le cas!?

Effectivement, ce qui était bizarre aussi, c'est qu'il n'y avait rien dans la presse locale.

Mais j'espérais que l'explication c'est qu'ils n'avaient pas attrapé   Stan. Il fallait alors essayer de faire croire qu'il était déjà loin et de les mettre sur une mauvaise piste. Ca me permettait de revenir le chercher avec de l'aide et un autre véhicule à l'endroit où il y avait un espoir qu'il se cachait en attendant un secours.

Comme j'étais chez des proches de Stan, j'ai demandé à eux de faire la désinformation si des policiers venaient les questionner. Aussi de téléphoner avec des amis à eux en France pour parler de Stan et donner de fausses informations. Car je suis sûre que ces proches sont sur écoute, et qu'il est très facile aux autorités de les trouver.

Les proches de Stan ont accepté de faire croire qu'ils nous avaient vus ensemble, lui et moi, passer dans le coin pour aller vers la Croatie.

Je suis alors repartie avec le copain de Grenoble, qui m'avait accompagnée jusqu'à là pour retourner dans la région dangereuse, même si j'avais très peur pour moi aussi, peur de me faire attraper et de « disparaître » aussi.

Quelques jours plus tard, j'ai décidé de faire une communication sur Internet. Jusque-là, j'avais le problème que si je parlais de la disparition de Stan avec l'épisode des gendarmes qui l'avaient arrêté, le témoin-victime serait démasqué, et alors en danger de mort. Mais là, je savais que de toute façon le réseau avait compris que si Stan était venu dans le coin c'était pour faire une enquête et le rencontrer lui. Le seul moyen de protéger le témoin aussi était alors comme pour Stan, de faire beaucoup de bruit, mais sans encore parler du témoin avec trop de détails.

Là, c'était impossible pour moi de communiquer avec les activistes sans donner ma localisation. Ils ont pensé pendant quelques jours que j'avais aussi disparu. Malheureusement, nos recherches pour retrouver Stan n'ont rien donné.

Mais quelques jours plus tard le groupe d'activistes de Morkhoven a annoncé une dure nouvelle : Stan avait bien été arrêté, et était tenu au secret . Un avocat avait été engagé par le groupe pour assister Stan.

Le ciel m'est tombé sur la tête. Mais au moins, Stan est en vie ! !! J'avais également redouté le pire pendant tout ce temps, car je sais à quoi nous avons à faire.

Je dois dire que j'ai aussi peur pour moi. Je dois sortir au grand jour pour faire une action avec tous les activistes, et avant, pour ma sécurité, je communique ce message, même si ça prend encore un peu de temps.

A partir de maintenant, si vous n'avez plus de nouvelles de moi non plus deux jours après la publication de mon message, c'est qu'il s'est passé quelque chose et que j'ai besoin de secours aussi!

SOS – Stan Maillaud , mon compagnon, disparu après un contrôle de gendarmerie à Bolandoz (25) .

Octobre 4, 2012

Les faits

Samedi, 22.09.2012 :

Pendant que Stan, moi et notre équipe faisions une enquête sur les réseaux pédophiles et sataniques dans la région de Besançon, le fourgon de son coéquipier dans lequel Stan se trouvait se faisait suivre par deux voitures de gendarmes vers 15 heures. J'ai vu les feux bleus et j'ai entendu leur sirène.

 Ce que j'ai appris plus tard, c'est que Stan a pu s'échapper, comment, je ne le sais pas exactement.  Son coéquipier était bloqué avec les gendarmes jusqu'à 20 heures.

Il a vu que des équipes avec chiens étaient envoyées derrière Stan. Un hélicoptère était commandé, puis annulé à cause du brouillard.

Notre équipe a essayé de retrouver les deux, puisque tout contact était interrompu. Vers 19 heures on a retrouvé le fourgon de son coéquipier à la gendarmerie d' Amancey . (Environ 20 km au sud de Besançon).

Vers 20h20 le coéquipier nous appelle pour dire qu'il est sorti. Il nous demande si nous avons des nouvelles. Nous sommes surpris, c'était à lui de nous en donner. Jusqu'à la on était persuadés qu'ils étaient pris par les gendarmes tous les deux.

Vers 20h30, le même jour, sur la route pour rejoindre notre coéquipier, je suis relativement sûre d'avoir vue Stan dans une voiture de gendarmes. J'étais à un stop, il faisait nuit, une voiture de gendarmes passait devant mes phares et je pense que c'était Stan à l'arrière de la voiture.

Dans le doute, si ce n'était pas lui avec les gendarmes ou qu'il arrive à s'échapper ou d'être libéré, quelqu'un l'attendait dans la région à un endroit précis pendant 3 jours. Moi, je ne pouvais pas rester parce que je suis relativement sûre que mon véhicule et moi-même étions remarqués.

Depuis, on a perdu toute trace de lui.

J'ai appris que Stan n'a pas pu s'enfuir avec son téléphone et que c'est les gendarmes qui l'ont pris. Je sais aussi qu'il n'avait pas d'argent sur lui.

Il n'a pas de moyen de se déplacer, de me contacter ou quelqu'un d'autre, puisque j'ai son carnet d'adresses.

Je n'ai pas de doute qu'il est arrêté.

J'ai appris également que les gendarmes ont appelé le dimanche matin le coéquipier de Stan, qui était rentré chez lui. Les gendarmes ont demandé des choses incroyables, par exemple, si Stan ne l'a pas contacté, s'il n'a pas prévu de lui rendre ses affaires etc …

Je pense que s'ils n'avaient pas attrapé Stan, ils surveilleraient son coéquipier tout simplement. Pourquoi cet appel ? Cela fait penser que Stan aurait pu s'échapper au début, qu'ensuite il aurait été attrapé. Ca me semble logique, avec tous ces moyens. On n'est quand même pas dans un film de fiction! Mais qu'ils veulent nous faire croire que non, ça, c'est très inquiétant, parce que là, ils peuvent même le tuer sans l'amener à la gendarmerie, puisqu'on sait qu'il y a aussi les gendarmes qui protègent les réseaux et qui en font partie.

Ils ont mis en œuvre des moyens pour l'attraper, comme pour quelqu'un de ‘dangereux', mais pas un mot dans la presse.

Qu'est-ce qu'ils essayent de cacher ?

Je suis morte d'inquiétude.

Je fais un appel, un appel ici à tout le monde de s'activer, se mobiliser pour retrouver Stan. A tous les journalistes de faire une enquête, à tous les gendarmes qui ne sont pas pourris, à tout les activistes de diffuser l'information et d'aller voir en bloc qu'est-ce qui se passe à la gendarmerie d' Amancey , faire des manifestations là-bas pour les obliger de dire la vérité !!! A toutes les mères que Stan a déjà aidées et tous les gens qui ne supportent pas que les enfants soient violés, torturés et sacrifiés.

Je vous prie de faire vite et en bloc !!!

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