Contre-Enquête sur l'Attaque du Pentagone.
Philippe Blanchard   2002.


Le Réseau Voltaire, une association de
défense de la liberté d'expression, publie une
contre-enquête troublante sur l'attentat du 11
septembre contre le Pentagone à Washington,
qui remet en cause la thèse officielle de
l'avion-suicide.

Le président et fondateur du Réseau Voltaire, Thierry Meyssan, publie cette semaine une contre-enquête (déjà disponible sur le site internet du Réseau) sur l'attaque terroriste du 11 septembre 2001 contre le Pentagone: "L' Effroyable imposture" (Editions Carnot). Sa thèse est la suivante : aucun avion ne s'est écrasé ce jour-là sur le département militaire américain. L'enquête se fonde sur les photos diffusées par les
autorités militaires américaines puisque "aucune chaîne
de télévision, ni photographe indépendant, n'a été
autorisé à filmer la scène du crash dans les instants qui
ont suivi l'attentat". Elle souligne qu'aucun débris d'avion
n'a été retrouvé, hormis un phare et une boîte noire, trois
jours après les faits.

Thierry Meyssan explique que "étant donné la taille de
l'avion et sa vitesse minimale de vol, on comprend mal
comment il peut avoir provoqué si peu de dégâts" dans le
bâtiment du Pentagone. D'après les photos des premiers
secours, "l'appareil a troué la façade au niveau du
rez-de-chaussée"
et "on constate que les étages
supérieurs ne sont pas touchés".
Ils se sont effondrés
par la suite.
"Bien que le poids du Boeing approche les 100 tonnes et
que sa vitesse à l'atterrissage soit au minimum de 400
km /h,
seul le nez de l'avion s'est encastré dans le
Pentagone, pénétrant le premier anneau" du bâtiment.
"La carlingue et les ailes sont restées à l'extérieur du
bâtiment. Les réservoirs de kérosène, contenus dans les
ailes, ont dû prendre feu. En effet, ce carburant n'est pas
explosif, mais inflammable."
L'explication de Washington selon laquelle "l'avion s'est
désintégré sous le choc" est donc "ridicule",
affirme
Thierry Meyssan .

Hypothèse

Quid des témoins? Selon lui, les rares témoins oculaires
directs sont liés par leurs fonctions officielles, donc
suspects. En outre, toujours selon Thierry Meyssan, les
témoignages des pompiers ne permettent pas de
confirmer la thèse officielle.
Thierry Meyssan dit avoir travaillé avec une vingtaine de
personnes, reçu des menaces, mais aussi des soutiens ,
y compris aux Etats-Unis.
Il n'affirme pas avoir trouvé de vérité définitive sur la réalité
des événements du 11 septembre au Pentagone, mais
soupçonne un groupe militariste au sein de l' US Air
Force d'avoir provoqué une explosion dans le bâtiment
dans une tentative de manipulation pour justifier le
renforcement des moyens militaires américains.


Selon le journaliste Thierry Meyssan, aucun
avion ne serait tombé le 11 septembre sur le
Pentagone et l'ensemble de la version
officielle américaine sur les attentats serait
fantaisiste. Une thèse particulièrement bien
étayée dans son dernier ouvrage,
'l'Effroyable imposture', qui sort cette
semaine aux éditions Carnot.

À lire Thierry Meyssan, on se croirait en plein
roman de politique-fiction. Pour ce défenseur
des libertés individuelles, principal animateur
du Réseau Voltaire, l'attentat sur le Pentagone du 11 septembre dernier
serait une mise en scène, Oussama bin Laden un membre actif de la CIA
agissant en tant que banquier et recruteur de l'organisation, Mohammed
Atta, chef désigné du commando, un membre des services secrets pakistanais et George Bush un
pantin aux mains d'un groupe de conspirateurs désireux de renforcer l'arsenal militaire américain.

Délirant ? Au contraire. L'ouvrage d'investigation démontre preuves à l'appui la plupart des
affirmations qui précèdent. Par exemple, les photos prises au Pentagone par le service de presse
du DoD lui-même, peu après le prétendu crash sont exemptes de débris de Boeing. Or un tel engin
n'aurait pas eu la place physique de percuter la façade de l'immeuble sans que ses ailes ne s'y
encastrent. "L'avion s'est désintégré sous le choc " affirme t-on à Washington. "Ridicule", rétorque
Thierry Meyssan pour qui les rares témoins oculaires directs sont hautement suspects du fait de
leurs fonctions officielles. Aucun débris sérieux en dehors de la boîte noire et d'un phare n'ont pu en
effet être retrouvés. Et même le témoignage des pompiers, publié sur le site du Pentagone, ne
permet pas d'accréditer la version officielle. Etrange.

Très troublant également, le tissu de "preuves" rendues publiques par le FBI peu après les
événements, basé sur des pièces d'identités retrouvées miraculeusement intactes dans les débris
des Twin Towers ainsi que sur des cassettes vidéo issues des bagages du chef désigné des
terroristes. Un surplus assez encombrant lorsqu'on souhaite se suicider remarque avec ironie
l'auteur. Par ailleurs, des radioamateurs auraient capté des balises peu avant les impacts des
avions à Manhattan leur assurant de ne pas rater leurs cibles. Pas besoin, donc, de cours de
pilotage...

Autre mystification, selon l'auteur, la traque contre bin Laden, mise en scène de toutes pièces alors
que des sources concordantes relayées par la presse française affirment que le 10 septembre,
l'ennemi public numéro un de Washington est sous dialyse dans un hôpital pakistanais et reçoit la
visite du chef de bureau local de la CIA. Nous sommes loin de la grotte des montagnes afghanes.
Sans parler de la rocambolesque fuite du Mollah Omar à mobylette sous les yeux des satellites
américains. Un ensemble d'éléments devenant limpides si l'on considère que le milliardaire
saoudien travaille en réalité pour Washington à la lutte contre l'influence soviétique en Asie centrale
et en Afrique, sous couvert de terrorisme international. Un bouc émissaire finalement jamais
inquiété véritablement.

À défaut d'asséner une vérité définitive, l'enquête de Thierry Meyssan, vérifiable point par point par
des liens vers des sites Internet officiels ou de différents médias, jette un sérieux discrédit sur la
thèse officielle des Etats-Unis, qui vont sans doute devoir s'exprimer. Derrière ces événements
troubles se dissimuleraient "un clan particulier de l' US Air Force souhaitant développer une arme
spatiale" comme quatrième arme après la marine, l'armée de terre et l'armée de l'air. Une
conclusion loin d'être fantaisiste au regard de la dernière annonce belliqueuse de George W Bush
évoquant de possibles frappes nucléaires sur huit ennemis désignés de Washington. Peut-être
faudra-t-il en ajouter un neuvième avec l'auteur de "l'Effroyable imposture".

Au plan méthodologique, ce dernier affirme avoir travaillé avec une mystérieuse équipe d'une
vingtaine de personnes dont il souhaite préserver l'anonymat pour leur sécurité. Car le travail
minutieux présenté dans l'ouvrage n'est "bien entendu pas celui d'un homme seul". S'il a reçu des
menaces parce qu'il professe des opinions à l'encontre de certains intérêts, il a également
bénéficié de certains soutiens, y compris aux Etats-Unis, en provenance d'intérêts différents de
ceux de Washington. À suivre…