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LES MYSTERES DE L'OPERATION MONARCH.
Enfants disparus, abus rituels et contrôle mental.
Auteur : Karma One
Monarch, les abus rituels et les réseaux pédophiles sont peut-être les interfaces diverses d'une même réalité, un programme de prise de pouvoir et d'instauration d'un nouvel ordre mondial occulte. Difficile à croire, surtout pour nous, Européens qui, au contraire des Américains, ne baignons pas dans le religieux dès notre plus jeune âge. C'est d'autant plus difficile à avaler que les institutions policières telles le FBI nient l'existence des abus rituels sataniques et sont toujours sceptiques devant les thèses des réseaux pédophiles internationaux. Pourtant, lorsque l'on examine de plus près les innombrables textes, livres et recherches des victimes et chercheurs spécialisés dans ces domaines ainsi que les témoignages des thérapeutes spécialisés dans le MPD (Multiple Personality Disorder), on se rend compte que le sujet est très sérieux et ne peut se résumer en un seul délire millénariste ou apocalyptique.
Une réalité qui n'existe pas ?
Pour
ceux qui sont familiers du sujet des abductions, le phénomène des
enfants et des adultes victimes d'opérations de contrôle du
comportement fondé sur le trauma comporte de nombreux points communs
avec l'affaire des enlèvements extraterrestres. On se trouve face à des
événements qui échappent à toute analyse rationnelle, à toute
normalité. Il est également normal d'être totalement perplexe, voire
plus que sceptique face aux récits de ces victimes et c'est le nombre,
l'étendue, la complexité et en quelque sorte la permanence, la
constance de ces phénomènes qui nous obligent à y jeter un œil moins
incrédule et plus analytique. De plus, les deux sujets partagent des
zones communes dans la mesure où dans certains cas, des victimes
appartiennent aux deux typologies, à savoir qu'une victime d'abus
sexuels et de rituels sataniques évoque parfois la présence d'entités
extraterrestres aux côtés de militaires. Si les deux sujets peuvent
parfois se recouvrir, il convient, pour simplifier la perception d'un
sujet déjà trop complexe et rétif à notre compréhension normale, de les
séparer comme s'il s'agissait de deux 'disciplines', deux 'réalités'
différentes. Malgré tout, on ne peut s'empêcher de constater l'ampleur
de ces deux sujets : il y a rien qu'aux Etats-Unis un nombre croissant
de victimes d'enlèvements extraterrestres (“ 3,7 millions d'Américains
adultes présentaient les critères comme significatif d'un enlèvement
extraterrestre selon un sondage de l'institut Roper ” dans “Enquête sur les enlèvements extraterrestres”
de Marie Thérèse de Brosses, Plon), à savoir de personnes affirmant
avoir été enlevées par des entités extraterrestres pour faire le plus
souvent l'objet d'expériences de type médical. Quant à la problématique
du trauma, 1 personne sur 4 a vécu un événement traumatique grave selon
une étude de l'OMS, l'organisation mondiale de la santé. Par 'grave', on
entend un événement mettant en contact la personne avec la perspective
de son décès, un choc violent à même de provoquer des désordres de la
personnalité proche du MPD. Pour entrer plus précisément dans le
problème des victimes d'abus rituels et de contrôle du comportement
(Mind Control en anglais), il est très difficile de trouver des
chiffres valables, voire des estimations car le propre de ces
événements traumatiques est de générer des amnésies complètes ou
partielles chez les victimes ainsi que le secret et des démentis au
niveau des institutions. Par conséquent, il est pratiquement impossible
d'obtenir des statistiques fiables sur les enfants mais également les
adultes victimes d'abus rituels et de contrôle mental, des pratiques
qu'il convient de ne pas confondre avec les chiffres relatifs à la
pédophilie en général, à la pornographie enfantine et aux abus
incestueux qui doivent être perçus comme un mouvement plus global même
si une fois de plus, toutes ces réalités se recouvrent. Fritz
Springmeier, un chercheur spécialisé dans le dossier Monarch, a avancé
dans un de ses ouvrages qu'il y aurait une estimation d'environ “ 2
millions d'Américains victimes du programme Monarch de contrôle de
l'esprit basé sur l'utilisation du trauma ”. Les abus rituels à
connotation parfois satanique sur des enfants sont, selon les auteurs,
au départ des pratiques familiales transgénérationnelles, c'est-à-dire
qu'elles se transmettent de génération en génération, souvent via un
père abuseur qui vendra occasionnellement son ou ses enfants à un
'contrôleur' chargé de les amener à des réseaux de pornographie ou qui
les obligera à participer à des rituels particuliers. Ces familles sont
le plus souvent socialement très favorisées et les pères occupent des
postes de pouvoir évidents dans le domaine financier, militaire,
politique mais aussi dans le show business. Les enfants des familles
défavorisées remplissent un autre rôle, nous le verrons. Les chiffres
officiels en matière de maltraitances et d'enlèvements d'enfants sont
une denrée rare. Normal, car les gouvernements craignent sans doute de
révéler l'ampleur du désastre et la mesure de nos responsabilités.
Normal également lorsque certaines autorités policières, le FBI aux USA
par exemple, vont jusqu'à nier l'existence des abus rituels et des
réseaux sataniques dans leurs hypothèses et méthodes d'enquête. En
Belgique, par exemple, le thème des réseaux pédophiles organisés
impliquant des puissants de ce monde a suscité pendant des années
–entre 1996 et 2004- une guerre médiatique sans pitié et un malaise
extrême qui a eu pour conséquence que ce sujet est devenu totalement
tabou. La presse et le pays ont éclaté en deux camps : les croyants (en
l'existence de réseaux), minoritaires et les non-croyants, largement
majoritaires. Le procès Dutroux en a fait les frais puisque la Cour
d'assises n'a pas pu ni voulu examiner le dossier sous l'angle des
réseaux. Dutroux a été condamné comme un prédateur isolé. Le dossier des
réseaux appelé « dossier Bis » ne sera sans doute jamais poursuivi.
Mais
revenons à nos chiffres : à titre d'exemple, en France, on considère
que 800 enfants disparaissent chaque année sans laisser de traces. En
Belgique, petit pays de 10 millions d'habitants, en 2001, plus de 200
mineurs ont disparu d'institutions diverses, ce qui n'englobe
évidemment pas les chiffres totaux des enlèvements. Les données
relatives aux violences physiques, abus sexuels, négligences lourdes et
cruautés mentales sont en constante augmentation dans la plupart des
pays européens. Le commerce de l'enfant arrive en troisième position
derrière la drogue et les armes en ce qui concerne les bénéfices
engendrés. Voici donc certaines tendances qui peuvent seulement donner
une vague intuition de l'ampleur du drame.
Produire des hordes d'enfants esclaves
Après
les statistiques, les questions qui se posent sont de savoir ce qu'est
Monarch et si Monarch existe au moins sous ce nom dans les archives de
la CIA ou de la NSA. Selon les victimes de ce projet, Monarch, nous le
verrons en détail plus loin, regroupe une large panoplie de techniques
parfois très sophistiquées de contrôle de l'esprit et du comportement
visant à générer par le trauma le syndrome de personnalités multiples
auprès des victimes, des techniques mélangées souvent avec des rituels
sataniques ou païens. Le but de ces techniques : les différentes
personnalités créées par le trauma et la torture serviront différentes
missions comme l'assassinat, le trafic de drogue (très important, nous
le verrons aussi), la prostitution (victimes prostituées connues sous
l'appellation de 'modèle présidentiel'), l'espionnage, etc. Le
conditionnement et la programmation s'exercent sur la victime dès la
naissance, parfois même lorsque l'enfant à venir est encore dans
l'utérus de la mère, souvent une mère porteuse. Tous ces abus se
passent dans le cadre de réseaux impliquant des militaires, des gens du
renseignement, des policiers, des magistrats, des familles très riches
et puissantes où les abus sont héréditaires. On parlera alors de 'lignées sanguines'.
Reprenons la très courte définition qu'en a fait Anton Chaitkin, journaliste du magazine Intelligence Review dans un article rédigé en décembre 1993 pour The New Federalist
: « Avec Monarch, l'idée s'étend jusqu'à la production d'une
horde d'enfants dont l'âme aura été broyée afin qu'ils espionnent,
qu'ils tuent ou se suicident ». Maintenant, Monarch existe-t-il
vraiment ? Comme nous l'avons déjà souligné dans d'autres articles sur ce sujet, il n'existe aucun projet portant précisément
ce nom dans les archives 'déclassifiées' de la CIA. Rien
officiellement. Chaitkin a posé la question à un ancien directeur de la
CIA qu'il n'a pas voulu ou pu nommer dans son article. Et ce directeur
lui aurait répondu avec agressivité: « Monarch ? Nous avons
arrêté cela entre la fin des années 60 et le début des années 70
». Si cette phrase est correcte et a été réellement rapportée à ce
journaliste (très crédible au demeurant), alors c'est la première fois
que la CIA a reconnu son implication dans ce programme. Sinon, le terme
Monarch, qui est une référence au papillon et à la symbolique occulte
qui y est rattachée, est plutôt l'appellation retenue par toutes les
victimes. L'ancien sénateur du Nebraska mais aussi juriste et avocat,
John De Camp, auteur d'une sérieuse enquête sur un réseau pédocriminel
de type Monarch (The Franklin Cover Up) a interrogé son ami
William Colby, ancien ponte de la CIA aujourd'hui décédé (dans de
curieuses circonstances) et qui disait en 1992 : « Il n'y a pas
de programme particulier appelé «Monarch» contrairement à ce que tu
penses. « Monarch » est plutôt un nom que certains participants au
programme ont donné pour se reconnaître entre eux –et ceux-ci n'en
savent que peu de choses mise à part leur participation limitée… Mais
en ce qui concerne le Mind Control, je vais te dire que l'on a dépensé
des millions et des millions de dollars parce que l'on croyait que nos
ennemis (ndr : les Russes) avaient développé une technologie qui
dépassait de loin ce que l'on avait. … En fait, nous ne sommes pas en
retard en matière de contrôle mental, nous ne l'avons jamais été mais
nous l'avons découvert plus tard après avoir investi des ressources
immenses dans ces recherches. Je suis certain qu'il y a des abus et des
problèmes et je t'en parlerai plus tard ». Bill Colby, peu avant
son décès, s'est en effet confié à De Camp et il semble que ses
confidences attestent sans restriction de l'existence de l'opération
Monarch mais pas sous cette appellation. Ce sont plutôt les pratiques
et techniques qui existent. Il est piquant de constater qu'un nom
revient dans toutes les enquêtes réalisées par John De Camp : celui de
Georges Bush père alors que l'intéressé était patron de la CIA mais
aussi lorsqu'il fut nommé directeur du National Narcotics Border
Interdiction System sous l'administration Reagan. Sous son règne, il
n'y a probablement jamais eu autant de tonnes de cocaïne qui auront
traversé les frontières. De Camp implique clairement Bush père dans le
scandale Iran Contra / Oliver North et dans une des conséquences de
cette affaire : l'irruption du crack dans les rues de Los Angeles et de
Miami. Tout comme il estime indubitable la présence de Bush à des
partouzes à la cocaïne impliquant des mineurs d'âge et organisées par
Lawrence King Jr (ndr : ne pas confondre avec le présentateur de CNN
!), une figure importante du parti républicain du Nebraska dans les
années 80.
De Camp ainsi que la plupart des auteurs soulignent
l'importance du trafic et de l'usage de drogues dans le projet Monarch
: le trafic permet de créer des caisses noires et finance les
opérations occultes. Il sert également à doper les participants aux
rituels et partouzes. La distribution et l'usage de cocaïne permettent
enfin de 'mouiller' et de faire chanter certaines des personnalités
impliquées dans ces réseaux. La drogue sert d'outil de contrôle et de
pression. Quant au scandale du « Franklin Cover Up » (ou affaire Paul
Bonacci), il s'agit d'une des enquêtes les plus tangibles (mais qui n'a
malheureusement pas abouti à des inculpations sérieuses) sur l'un des
innombrables réseaux composant Monarch. Selon Bonacci, une des
victimes, l'affaire du Franklin Cover Up impliquait des mineurs d'âge,
généralement de très jeunes garçons et adolescents emmenés par Lawrence
« Larry » King Jr à la Maison Blanche et dans des villas de Washington
pour participer à des sex and drugs parties très violentes. Un dossier
parmi d'autres, tant d'autres (A lire en anglais : The Franklin Cover Up
par John De Camp AWT inc 1996). Pour ceux qui voudraient vérifier la
réalité de ces dossiers américains, plongez-vous par exemple dans le
scandale de l'école maternelle Mc Martin en Californie (rituels
sataniques, pornographie et prostitution enfantine à la Mc Martin
Preschool. Lire Virtual Government, CIA Mind Control Operations in
America, Alex Constantine, Feral House). Renseignez-vous également sur
les abus qui se sont déroulés dans la crèche de la base militaire
Présidio à San Francisco, des faits dénoncés sur base des constatations
d'abus perpétrés sur un enfant de 3 ans, victime de viols et de
tortures. Ce sont près de 59 enfants qui seront cités à titre de
victimes dans cette affaire impliquant entre autre le Colonel Michael
Aquino, fondateur d'une secte satanique, le Temple de Set dont le siège
se trouvait sur la base militaire (lire le livre du journaliste
d'investigation Roy Blake : Objective Evil : Satanic Cults in US
Intelligence ). Les cas documentés sont innombrables, il suffit d'avoir
le courage de s'y plonger pour constater la réalité de ces faits et cet
étrange mélange de civils, de militaires et d'agents du renseignement,
de contrôle mental, de pédophilie et rituels sataniques.
Une première réaction d'incrédulité
Lorsque
vous êtes confronté à une série de témoignages d'adultes (plus
difficilement d'enfants dans ce domaine particulier et c'est normal, vu
leur âge) qui affirment avoir fait l'objet dans le passé d'abus sexuels
dans le cadre de réseaux occultes et de sociétés secrètes impliquant
des personnages très importants, vous êtes en quelque sorte aussi
démuni que vous ne l'êtes face à une personne qui affirme avoir fait
l'objet d'un enlèvement extraterrestre. Après une phase d'incrédulité,
vous êtes le plus souvent encore plus perturbé par la constance des
accusations, leurs détails, les recoupements que l'on peut découvrir
entre certains témoins, l'inébranlable conviction accusatoire de ces
victimes qui font le plus souvent l'objet de sarcasmes de la part de la
presse ou des enquêteurs. Vous êtes également totalement abasourdi par
l'importance des faits dénoncés et des identités des protagonistes.
Vous serez agacé par des incohérences et des invraisemblances narrées
dans certaines des histoires que ces témoins maintiennent contre vents
et marées comme si ces incohérences, ces faits de toute évidence
absurdes avaient été vécus et étaient d'une importance capitale pour la
victime. Comme par exemple, ces témoins qui évoquent dans des rituels
la présence de personnes dont l'apparence change pour se métamorphoser
en entités mi humaines mi animales, bien souvent reptiliennes. Ou des
abuseurs qui entrent en lévitation ( Mc Martin Preschool en
Californie). Ou des cocktails mondains au cours desquels on sert des
doigts de bébés en gelée en guise d'apéritifs ( Témoins « X » en
Belgique). L'important n'est pas tant de se focaliser sur ces éléments
que nous ne comprenons pas pour suffire à discréditer ces témoignages
mais bien plutôt d'appréhender leur signification dans un ensemble plus
vaste. De plus, la majorité de ces témoins et victimes d'abus
incroyables, lorsqu'elles font l'objet d'analyses et de tests par des
psychiatres ne sont pas considérés comme délirants ou atteints de
dysfonctionnements mentaux graves les rendant incapables de s'analyser
ou du contrôle de leurs actions. Bien souvent, en fait dans la très
grande majorité des cas, elles sont victimes du syndrome de désordre de
personnalités multiples (MPD, Multiple Personality Disorder ou DID,
Dissociative Identity Disorder ). Avec ce syndrome MPD qui est la
caractéristique principale, l'indice fondamental que l'on se trouve
face à une victime d'un conditionnement de type « Monarch », les sujets
présentent différentes personnalités compartimentées (différents 'alter'), séparées les unes des autres, persuadées qu'elles sont les
seules occupantes des 'lieux'. Ces personnalités viennent à la
surface grâce à des mots codes, des images, des séquences sonores ou
des ondes (lire à ce sujet l'interview de Springmeier en deuxième
partie mais aussi 'l'interview du gendarme' et la traduction d'un
article de Ron Patton déjà réalisée sur Monarch dans 'Karmapolis'). Un
nombre très important d'associations professionnelles de thérapeutes et
de victimes se sont coalisées aux USA pour mettre au point des
protocoles standard afin de traiter et soigner les personnes affligées
du MPD. Par contre, une association très puissante de psychiatres
américains –la FMSA, la False Memory Syndrom Association - estime que
ces désordres de personnalités multiples n'existent pas et sont une
création commune entre certains thérapeutes avides de publicité et des
« soi-disantes victimes » ou proches de victimes qui veulent se faire
remarquer. Il ne faut alors guère s'étonner que la FMSA et ses travaux
servent bien souvent de caution scientifique dans la défense en justice
de pédophiles récidivistes devant les tribunaux américains. Ironie du
sort; l'institution de référence en Angleterre pour quelqu'un qui
voudrait étudier le syndrome de personnalité multiple est la Tavistock
Institute for Human Relations, une organisation (créée pour et par les
services de renseignement britanniques) considérée par les
conspirationnistes comme étant 'l'antre de la bête' et qui s'avère
être le temple de la psychologie comportementaliste, une psychologie
qui a une conception mécanique, cybernétique de l'âme humaine. Ou
plutôt, les tenants de la Tavistock estiment que l'homme n'a sans doute
pas d'âme. Mais revenons à nos victimes…
Témoins X et témoins US : même combat ?
Ces
victimes très étranges ne peuvent donc être chassées de notre champ de
perception au seul motif qu'elles nous racontent des faits incroyables.
Ces victimes existent. En Europe, elles apparaissent fugacement au
détour de différentes enquêtes policières pour être très rapidement
entérinées : au Portugal, en Italie ou en France, on a évoqué
l'existence de ces réseaux pédophiles recrutant leurs victimes dans des
foyers, des structures d'accueil de l'enfance défavorisée ou dans des
familles très pauvres et impliquant des notables et des personnalités
parfois de premier plan du gouvernement, du monde industriel ou du show
business. En Belgique, comme nous l'avons déjà évoqué dans d'autres
articles de 'Karmapolis' (voir 'La conspiration des silences'), nous
avons été confrontés aux très énigmatiques témoins X sur lesquels les
médias belges auront raconté tout et son contraire mais que l'on n'a
jamais pu ranger dans la case des mythomanes même si certains ont tout
fait pour y parvenir. Ces témoins nous font furieusement penser à ces
autres témoins américains, victimes du réseau Monarch : les Brice
Taylor, Cathy O'Brien, Arizona Wilder, Paul Bonacci et autre Cisco
Wheeler, toutes rescapées en voie de guérison des tortures
technologiques de la CIA et de groupuscules militaires ainsi que de
rituels sataniques totalement étrangers à notre sens commun. Tout comme
ces dernières, nos témoins X appartiennent à des familles incestueuses
où les abus sur les enfants sont choses communes et normales. Et tout
comme nos victimes de Monarch, nos témoins X ont participé à des
rituels et des chasses à l'homme perpétrés par des personnages très
importants de la société. Mais il semble que le phénomène soit bien
plus étendu, important et sophistiqué aux Etats-Unis que n'importe où
ailleurs dans le monde. Pour quelle raison ? Parce que les Américains
sont plus excentriques et dingues que les autres peuples ? Parce que
c'est le pays de la démesure ? Où parce que ce pays est le siège et le
centre d'une opération totalitaire très complexe visant à instaurer un
Nouvel Ordre Mondial comme l'affirment à l'unisson tous les auteurs et
victimes qui se sont exprimés sur l'affaire Monarch ?
Le niveau satanique : effrayant, tangible ou improbable ?
Si
nous voulons comprendre les véritables tenants et aboutissants de
l'opération Monarch et du contrôle mental, il faut passer à un autre
stade de compréhension de la réalité, un stade plus mystique, plus
religieux et qui nous pose de ce fait plus de problèmes et de doutes.
Il faut bien cerner le fait qu'aux Etats-Unis, les intervenants dans le
présumé projet Monarch- à savoir les thérapeutes, victimes et
enquêteurs- baignent presque tous dans un climat de convictions
religieuses qui nous est quelque peu étranger en Europe. En effet,
certains sont pasteurs comme Fritz Springmeier ou Doug Riggs ou issus
des réseaux des 'chrétiens patriotes', des nationalistes à tendance
mystique se déclarant les ennemis des sectes religieuses (type Mormons,
témoins de Jéhovah, Scientologie etc…), des sociétés secrètes
(Francs-Maçons, Illuminati), des lobbies politico-économiques et
stratégiques (Bilderberger, Commission Trilatérale etc.…). Il ne faut
pas confondre ces 'chrétiens patriotes' avec les milices 'survivalistes' de l'ultra droite chrétienne qui aiment se retrouver
dans les bois pour jouer à la guerre avec des fusils d'assaut ou avec
les néo-conservateurs de la Bible Belt (ndr : 'ceinture' de la Bible,
zone comprenant les Etats les plus conservateurs du centre de
l'Amérique).
La plupart des victimes rescapées des abus rituels
et du réseau Monarch ainsi que les thérapeutes et professionnels de la
santé mentale spécialisés dans le MPD ont une même analyse et un même
constat sur les fondements véritables de cette affaire. Un constat
atterrant. C'est à ce niveau que nous avons le plus de mal à adhérer à
cette vision et perception de l'univers. Pourtant, les faits sont têtus
et vont tous dans le même sens. Il y a derrière les opérations de Mind
Control (inventées par des psychiatres de la CIA) et les abuseurs ainsi
que derrière les agissements d'une société secrète qui les gèrent, les
Illuminati, un niveau religieux satanique. Dur à avaler, certes. Mais
les témoignages sont si nombreux, si concordants, si fouillés et si
tenaces que l'on ne peut que constater la solidité du phénomène. Selon
leurs explications, les Illuminati se serviraient de Monarch et des
techniques de contrôle mental pour générer deux choses : un chaos
social et une frange non négligeable de la population qui peut leur
servir d'esclaves dans diverses opérations occultes (trafic de drogue,
pornographie, assassinats sur commande, attentats suicides, etc.). Aux
Etats-Unis, selon les estimations les plus faibles, les victimes de
Monarch se compteraient par dizaines de milliers et la plupart restent
et demeurent des agents dormants qui se réveilleront en temps opportun,
lorsque les Illuminati décideront que l'on est entré dans la phase
finale de la prise de pouvoir. Car le but ultime de Monarch est
l'instauration d'un nouvel ordre mondial, une société totalitaire
fondée sur le règne absolu d'une personne, l'Antéchrist. A cet égard,
les programmations des victimes Monarch sur des thématiques sataniques
et relatives à l'Antéchrist sont extrêmement fréquentes selon les
psychologues, psychiatres et thérapeutes spécialisés dans le syndrome
MPD. Le règne des Illuminati, des lignées 'sanguines' familiales
(reliées à des entités reptiliennes selon Swerdlow et Icke)
s'installerait en 4 phases successives, des phases qui se concentrent
principalement sur la gestion d'un chaos social permanent,
l'utilisation des peurs, la stimulation de conflits idéologiques et
religieux intenses, la mise en place d'un système bureaucratique
pléthorique, rassurant et en même temps totalement inefficace. Brice
Taylor, une victime rescapée des tortures et rituels du réseau Monarch
confirme dans le détail toute cette thématique et insiste sur le fait
que le réseau a pour but, via la sélection d'enfants victimes, de
générer une « race aryenne d'esclaves du Mind Control ce qui inclut
l'ingénierie génétique » pour servir de soldats dans la dernière phase
de la prise de pouvoir. « En même temps, des désastres
apparemment naturels comme des séismes, des inondations et des
incendies seront orchestrés par des cercles intérieurs pour éliminer
certaines populations et leur faire croire qu'elles sont inférieures et
donc, un poids inutile pour le nouvel ordre à venir » nous
précise aussi Brice Taylor. Le Dr Judianne Densen-Gerber, psychiatre,
juriste qui a fondé l'association PACT (Protect America's Children
Today), bien que 'non mystique' arrive bon gré mal gré à une
conclusion similaire à celle de Brice Taylor, Springmeier et consort.
Elle a entendu un grand nombre de récits de rescapés d'abus et de
cultes sataniques qui ont tous faits l'objet d'une programmation de
type Manchurian Candidate, à savoir l'intégration dans la psyché des
victimes d'un certain nombre d'alter, de personnalités, dont l'une au
moins est conditionnée pour remplir une mission d'assassinat. En
mettant côte à côte les récits qu'elle a enregistrés afin d'arriver à
en tirer une vision globale, elle n'a pu que conclure que toutes ces
opérations avaient pour but de « générer un chaos global qui devra
précéder l'arrivée de l'Antéchrist ». Certaines de ces programmations
de personnalités sont d'autant plus puissantes qu'elles se fondent sur
des outils technologiques sophistiqués combinant l'usage d'ordinateurs
très puissants, d'ondes, d'hypnose, de tortures etc. mais aussi de
magie noire. Difficile à croire une fois de plus. L'important n'est pas
tellement que nous y croyions mais plutôt que les programmeurs de
Monarch et les Illuminati y croient dur comme fer. En tout état de
cause, le but poursuivi est de renforcer la programmation d'une
personnalité en y adjoignant une entité démoniaque, un démon ou à tout
le moins, en faisant croire à la victime que c'est le cas. Ce qui rend,
paraît-il, la mise à jour de la personnalité, du programme et des codes
déclencheurs extrêmement malaisée, voire parfois impossible, le 'démon' ou esprit noir servant de 'défenseur' du programme. C'est ce que
souligne Doug Riggs , thérapeute, ancien séminariste à Richmond.
Riggs affirme que la CIA s'est longuement intéressée au paranormal et
aux entités démoniaques par le biais de recherches qui ont été
effectuées par la Duke University mais aussi dans le cadre de
l'opération Stargate (Grillflame, etc…) qui était plus large que les
expériences réalisées sur le simple remote viewing, la vision à
distance. Enfin pour Riggs, « le mystère ne réside pas tant dans
la prise de pouvoir (des Illuminati) mais bien dans la manière dont ils
veulent y arriver », un modus operandi qui combine manipulations
politiques, financières et sociales ainsi que l'usage de technologies
extrêmement sophistiquées couplées avec des rituels religieux
archaïques, un mélange qui peut nous sembler pour le moins exotique et
peu crédible et pourtant, cela fonctionne. Voilà donc sans doute
l'aspect le plus déconcertant et le plus effrayant du Mind
Control : ce mélange de technologies et de religieux, de faits
matériels et de croyances, d'institutions et d'organisations plus ou
moins occultes ou plus ou moins officielles avec des sociétés
totalement secrètes comme les Illuminati, le tout baignant dans une
thématique apocalyptique de fin des temps et d'Antéchrist. Il ne suffit
pas d'écarter tout cela parce que c'est trop incroyable et trop
horrible à la fois. Pour mieux se convaincre du sérieux des
allégations, nous vous invitons, si vous comprenez l'anglais, à lire
certains ouvrages, notamment ceux de Springmeier, de John Rappoport,
d'Alex Constantine, de Brice Taylor ou de parcourir le livre résumé de
Daniel Ryder, « Cover-Up of the Century ». Nous vous
conseillons de vérifier par vous-même l'existence de toutes ces
organisations thérapeutiques et institutions d'entraide aux Etats-Unis
regroupant des victimes et des thérapeutes dont le but est –outre les
aides apportées aux victimes- de rassembler un maximum d'informations
fiables sur le contrôle mental et les tenants et aboutissants de ces
manipulations du comportement. Vous vous apercevrez qu'elles sont
nombreuses et très actives. Nous nous disons que leur existence doit
singulièrement signifier quelque chose et qu'il ne peut s'agir d'une
coquille vide, une sorte de vaste escroquerie. La littérature
anglophone est par ailleurs si abondante, si complexe et si convergente
que le sujet du contrôle de l'esprit doit forcément englober un réel
qui nous échappe et qui, peut-être, ne correspond pas forcément aux
explications des auteurs 'conspirationnistes'.
Et si les témoins mentaient ou avaient été trompés ?
Maintenant,
nous ne pouvons raisonnablement pas écarter l'hypothèse selon laquelle
cette histoire de reptiliens, d'Illuminati, de témoins victimes d'abus
rituels et sataniques soit une vaste imposture, c'est à dire que les
présumées victimes de ces troublantes et horribles aventures n'aient
pas réellement vécu ce qu'elles ont vécu, que c'est leur interprétation
du réel qui pose problème. En effet, ces personnes, très nombreuses ont
vécu quelque chose, c'est certain. Il est fortement improbable que
toutes ces personnes soient des mythomanes car si c'était le cas, il
nous est très difficile alors de répondre à la question suivante :
« comment se fait-il qu'un si grand nombre d'individus, de
préférence des femmes d'un statut social souvent aisé, parfois des
enfants, racontent souvent avec difficulté et contre leur gré le même
genre d'inepties, de faits irrationnels?». Comment se fait-il
qu'elles n'ont rien trouvé de mieux pour se rendre intéressantes, pour
attirer l'attention, que d'affirmer qu'elles ont été abusées par leur
père qui les a ensuite louées, vendues à des confréries et des sociétés
secrètes pour participer à des rituels abominables et à des opérations
ultra secrètes impliquant la crème du gouvernement dont certains se
manifestent, lors des rituels sous la forme d'entités extraterrestres
reptiliennes ? Ouf ! Si elles sont donc d'épouvantables menteuses,
pourquoi nous révéler des mensonges prenant toujours cette forme de
récits ? Si une personne veut attirer l'attention, elle invente en
général une histoire plus crédible, plus à notre portée, bref un trauma
plus acceptable qui suscitera plus aisément la compassion et
l'empathie. Donc, ces femmes, au risque de passer pour des dingues, ne
cherchent pas à attirer l'empathie. Mais quoi alors ? Quel est leur but
? Créer une nouvelle légende urbaine ? Non, décidément, cela ne colle
pas.
Nous avons beau retourner l'histoire dans tous les sens, nous
dire que c'était peut-être les enquêteurs et psychiatres qui avaient
inventé ces histoires de reptiliens, d'Illuminati et de réseaux
pédophiles, cela ne tenait pas non plus la route car ces témoins
existent. Les innombrables associations d'entraide thérapeutique
attestent si l'on en doutait de l'existence de ces récits et de la
réalité de ces victimes. Peut-être alors que ces récits sont des écrans
de fumée, à savoir que les individus ou organisations qui ont tourmenté
ces victimes leur ont fait croire qu'elles avaient vécu tels ou tels
événements traumatisants alors que ce n'est pas le cas. Rassurant comme
explication ? Pas vraiment et plutôt incomplet ! Mais alors pour
quelles raisons une telle manipulation, un tel écran ? Si ce n'est pour
dissimuler quelque chose de pire. Non, décidément, on ne trouve pas de
réponses toutes faites et surtout, on ne peut tout simplement pas
écarter ces témoignages sous prétexte que cela ne colle pas avec notre
sens commun, notre perception du réel. Donc, on doit 'faire avec',
tenter de comprendre, analyser, tout observer. Et ne pas s'arrêter en
chemin. Cela nous coûte de le dire mais David Icke ou Fritz Springmeier
ne sont peut-être pas de simples allumés. Et ces auteurs, ne l'oublions
pas, ne font finalement que résumer les témoignages et les faits
collectés par les thérapeutes qui suivent les victimes du réseau
Monarch qui a d'autres noms comme « The Olympians » (les Olympiens) « Moriah Conquering the World » (Moriah à la conquête du monde) ou encore The Family, The Circle et the Network
comme l'atteste Arizona Wilder, cette rescapée du réseau qui fut
longuement interviewée par David Icke et qui affirme avoir officié
comme grande prêtresse (Mother Goddess) lors de certains rituels.
Un peu d'histoire
Si
le lecteur désire vraiment comprendre la signification de la
programmation Monarch, il convient de faire un petit retour en arrière
et de décrire les informations incontestables que l'on possède
sur le contrôle du comportement ; des informations qui ont pu être
obtenues soit par le biais d'une enquête d'une commission parlementaire
présidée par un des frères Rockefeller (étrange ironie du sort) soit
par l'entremise de la loi sur la liberté de l'information (FOIA ;
Freedom of Information Act) qui permet à tout citoyen US d'obtenir une
déclassification des documents secrets de la CIA. Nous le répétons,
nous n'avons jamais trouvé de traces dans des documents officiels
déclassifiés du terme Monarch. Mais ce n'est pas pour autant que cette
opération n'existe pas. Monarch repose en partie, il est vrai, sur une
structure et des connaissances ésotériques faisant appel à de la magie
noire et à des rituels de sociétés secrètes, et c'est sans doute le
domaine le plus flou sur lequel on a le moins d'informations fiables si
ce ne sont les témoignages des victimes elles-mêmes. D'autre part, il y
a les travaux, les expériences, les opérations clandestines et les
tests cliniques réalisés par l'OSS puis par son successeur, la CIA, dès
1943 sur les outils de modification du comportement humain. Le but
était double : créer des méthodes d'interrogatoire alternatives à la
torture physique tout en ayant des résultats moins aléatoires que les
brutalités physiques ou psychologiques. D'autre part, des recherches
étaient également faites pour mettre au point des drogues pour produire
des super soldats, principalement dans l'aviation embarquée sur
porte-avions, qui était plus que toute autre soumise au stress et aux
fortes cadences. On faisait donc des recherches dans le domaine des
super amphétamines de combat au même titre d'ailleurs que les Japonais
(connues aujourd'hui sous les appellations de 'Shabu' ou Ice) et les
Allemands (benzédrine). En ce qui concerne les techniques d'influence
du comportement lors des interrogatoires, les Américains commencèrent
d'ailleurs comme les Allemands à travailler sur la Mescaline, une
puissante drogue hallucinogène qui ne donna pas de résultats fiables
selon les experts de l'OSS. Ils se tournèrent alors vers le
cannabis, plus exactement, une formule très concentrée de THC qui fut
d'abord utilisée sous la forme d'une solution buvable puis en un spray
qui imbibait des cigarettes. Les premières expériences furent tentées
par les agents de l'OSS sur des membres de la mafia plus ou moins
avertis du fait et qui travaillaient en collaboration avec les alliés
sur un projet de débarquement et de libération de la Sicile. Ce n'est
qu'après la fin de la guerre, une fois que les alliés eurent pris en
main les médecins SS et les résultats de leurs expériences sur des
prisonniers des camps de concentration (surtout à Dachau où l'on
expérimenta la Mescaline et un dérivé du DMT) que la CIA passa à la
vitesse supérieure. On était en pleine guerre froide, en compétition
avec l'URSS, et la CIA s'adonna à des séries impressionnantes
d'opérations tordues et d'essais sur des civils non volontaires avec de
nombreuses drogues, surtout le LSD et le BZ. (Lire « The Search for the Manchurian Candidate
» de John Marks, Norton edition). Ces recherches sur les modifications
du comportement et le sérum de vérité prirent le nom de code générique
de MK Ultra. Ce même LSD fabriqué par les sociétés pharmaceutiques
Sandoz puis Eli Lilly fut déversé pratiquement sans contrôle sur les
campus universitaires américains par la CIA dès la fin des années 50 et
le début des années 60 et c'est au cœur de cet univers trouble à
cheval entre celui des professeurs et chercheurs un peu fous et celui
des étudiants contestataires, que le mouvement psychédélique et la
consommation de drogues 'récréatives' et 'mind expanding'
(expansion de la conscience) prirent leur essor. De là à dire que le
mouvement hippie fut une créature de la CIA, une façon commode de
détourner les étudiants de la tentation gauchiste, il n'y a qu'un pas
- que certains auteurs comme Alex Constantine, Jim Keith, voire Martin
Lee et Bruce Shlain (auteurs d'un passionnant 'LSD et CIA ; quand
l'Amérique était sous acide' aux éditions du Lézard) n'ont pas hésité à
faire. Quant à Monarch, bien que considéré par certains auteurs comme
une application, un sous-dossier de MK Ultra, l'affaire se révèle
plutôt une opération tout à fait à part et indépendante qui a bénéficié
des recherches de MK Ultra mais aussi des progrès faits en matières
d'implants et d'armes psychotroniques. Monarch serait une pure création
d'une double structure : les lignées sanguines Illuminati (nous verrons
plus loin ce que cette appellation en apparence tirée par les cheveux
représente) d'une part, puis d'autre part le cartel militaro-industriel, à savoir les
groupes industriels privés qui se sont investis dans la recherche
militaire, la sécurité et les armées privées. Ensuite, comme nous le
verrons brièvement dans cette présentation et dans l'interview qui suit
dans la deuxième partie, Monarch et son efficacité absolument
remarquable ne reposent pas sur l'usage d'une technique mais bien d'une
combinaison de techniques différentes : tortures physiques, abus
sexuels, électrochocs, usages de drogues, imageries subliminales ou
invasives, utilisation d'ondes à basses fréquences et de champs
électromagnétiques, magie noire etc. L'utilisation d'implants est
également un thème récurrent dans le dossier Monarch. A titre
d'anecdote, il est étrange de constater que la société Mandex
International, fabricante de la technologie employée par le système de
cartes de crédit Master Card, a mis en place un nouveau projet d'implant
universel avec la société VeryChips : le logo de ce nouveau projet
d'implant est justement un grand papillon bleu de l'espèce monarque.
Pour en revenir aux techniques employées, certaines remonteraient selon
plusieurs auteurs à l'Egypte ancienne et à Babylone (par exemple,
l'usage d'anguilles électriques pour électrocuter les victimes des
rituels en Egypte). Le but recherché – il convient de le souligner -
est de créer justement des personnalités multiples, des 'alter' qui
seront programmés pour remplir des tâches et des missions spécifiques,
missions qui, une fois remplies, seront aussitôt oubliées et cachées
derrière un voile d'amnésie. L'usage de la violence et de la torture
est capitale : «chaque trauma et chaque torture servent un but
précis. Pour générer des alter (parties dissociées de l'esprit),
pire est le trauma, plus efficace sera le mur d'amnésie. Autant les
programmeurs ont passé un si grand nombre d'années à se surpasser les
uns les autres pour créer les pires traumatismes du monde, autant ils
ont pu programmer efficacement les gens" souligne à ce sujet
Fritz Springmeier. En définitive, un bon sujet Monarch est une sorte de
coquille vide, une enveloppe sans locataire particulier que les
programmeurs auront remplie avec les schémas, les personnalités, des
scénarios et des comportements en adéquation avec les missions qui leur
sont dévolues. Le mythe du Golem en quelque sorte.
Golem et soldats zombies
Lorsque
l'on fait référence à un niveau ésotérique ou magique dans le cadre de
l'affaire Monarch, on parle du symbole que représente le Golem dans la
tradition de la Cabale juive. Pour ceux qui l'ignorent, le Golem serait
une créature produite par un magicien, un alchimiste ou un rabbin à
partir de l'argile, que l'on peut façonner et à qui l'on peut donner vie
pour en faire ce que l'on veut ; bref, la transformation de la matière
inerte, inorganique en un être certes sans âme ni conscience mais un
être quand même, une sorte de robot ou de zombie. Dans la tradition
juive de Prague, on évoque les pouvoirs de certains rabbins qui étaient
capables de façonner le Golem, sorte de robot géant pour défendre les
habitants du ghetto contre les pogroms et les raids sanglants de
milices antisémites. Pour nombre de juifs d'Europe de l'Est, il ne
s'agit pas de légendes mais d'histoires vraies. Un psychiatre adepte
d'études cabalistiques écrivait dans la Revue « Psychoanalysis Review
» (n°31, P180) l'étrange phrase suivante : « La victoire de tout homme
sur le monde sera atteinte par celui qui possède le Shem et qui
atteindra la conscience du Shem ». Le Shem, enveloppe vide ou
véhicule n'est autre que le Golem. La puissance s'acquiert lorsqu'on
arrive à investir et contrôler une enveloppe vide pour la remplir. La
métaphore parfaite de la victime Monarch. Science-fiction et mythe ?
Pas sûr. Dans la revue militaire américaine spécialisée en armement et
renseignement Defense News, on trouve la référence suivante : «
Les recherches appelées « réseaux neuronaux de l'hippocampe » font
croître des neurones vivants sur des puces informatiques », a
affirmé William Tolles, un associé directeur à la retraite du
laboratoire de recherche de la Navy (Naval Research Lab). « Cette
technologie qui altère les neurones peut potentiellement être utilisée
sur des gens pour créer des zombies, une armée de Zombies » a
encore affirmé Lawrence Korb du Brookings Institution. Des recherches
qui, selon les observateurs, seraient utilisées depuis longtemps par la
communauté du renseignement. Et dès les années 70, la Rand Corporation,
une entreprise travaillant dans le domaine de l'armement de pointe et
de la sécurité lançait des recherches sur les super-soldats. Quant à
l'industrie agroalimentaire, sans aucune considération pour des limites
éthiques, elle se lançait dans des programmes sur le génie génétique et
sur la création d'espèces animales hors normes, des bœufs, des cochons
hyper productifs, de vrais géants, des montagnes de viande. Selon
Springmeier, on cache au grand public les véritables percées
scientifiques qui ont été réalisées dans le domaine du clonage et du
génie génétique : « le plan d'ensemble satanique est de maintenir le
grand public dans l'ignorance de ces avancées scientifiques parce
qu'elles sont utilisées pour contrôler et manipuler le monde. Ce qui
s'est développé est une situation dans laquelle le peuple américain
n'est plus au courant des technologies secrètes de l'élite. Il est
évident que l'élite est au courant du fait que certains 'chocs futurs' seront nécessaires si l'on ne veut pas que la société s'autodétruise.
Vous avez besoin de vous préparer mentalement au fait que la plupart
des lecteurs vont expérimenter un 'choc futur' quand ils apprendront
que le clonage d'êtres humains est possible et a été entrepris depuis
des décennies. L'élite se trouve dans un dilemme ». Il existerait dans
le cadre de programmes militaires ultra secrets 4 types de clones et le
super-soldat sans émotion ne serait pas un fantasme manga ou une
invention du cinéma SF. (pour en savoir plus sur les militaires dans
des programmes de clonage, lire également “Catchers in the Sky, a trilogy”
de Daniel Michael Wolff ). Springmeier distingue d'abord les véritables
clones au sens strict du terme, à savoir la copie d'un patrimoine
génétique d'une personne et le développement d'un embryon sur base de
ce patrimoine dans un processus technique comparable aux bébés
éprouvettes. Plus étrange est le second type de clone, le clone
'synthétique' : “ ce sont des 'personnes' qui semblent aussi réelles
qu'une personne réelle mais il s'agit d'une simulation d'un être
humain. Certains tissus sont extraits de bétails (ce qui serait la
raison des mutilations de bétails). Le processus repose sur le
développement d'un procédé découvert à la fin des années 50, une
expérience datant de 1959 qui a été rapportée dans un livre de 1968
intitulé 'The Biological Time Bomb' (la bombe à retardement
biologique) de Gordon Retray Taylor. Taylor y décrit une expérience qui
s'est déroulée en France (où ils ont extrait des cellules spécifiques
d'un singe khaki et les ont injectées dans un singe d'une autre
espèce). Sous la direction des Rothschild, ils ont développé ces
procédures à la vitesse de l'éclair…. A la fin des années 70, des
individus synthétiques pouvaient être produits par les Illuminati,”
précise Springmeier. Troisième type de clones : les robots organiques.
Ici, il ne s'agit plus de produire la vie à partir de cellules et d'ADN
humain et animal mais à partir de matériaux synthétiques combinés avec
le développement de l'intelligence artificielle : “ un circuit
électronique qui imite des neurones, les cellules du cerveau humain, a
été construit et a permis à un robot de répondre à des situations
inattendues mais la structure neuronale était primitive. Un cerveau a
des milliards de neurones ce qui implique qu'un travail important de
miniaturisation sera nécessaire avant qu'un véritable robot humain ne
soit développé…Depuis 1960, au moment où ces lignes étaient écrites, il
y a eu d'incroyables progrès dans la miniaturisation des ordinateurs et
ce que le public en sait n'est qu'une petite partie de ce qui s'est
réellement passé. ” nous affirme encore Springmeier sur ce chapitre.
Nous sommes loin, paraît-il, des intelligences artificielles classiques
basées sur l'usage de silicium mais bien dans la création
d'intelligence artificielle organique et d'ordinateur conçu en mimant
les structures de l'ADN. Des procédés technologiques abondamment
décrits dans le livre de Springmeier permettent de 'transférer' la
mémoire des personnes que l'on veut copier dans leur 'double'
robotique. Des 'copies' de personnages politiques, des présidents des
Etats-Unis et de grandes sociétés commerciales auraient été générées par ce procédé,
précise encore Springmeier, ce qui, il faut bien l'avouer, est très
difficile à croire, surtout que l'on ne voit pas vraiment l'intérêt
lorsqu'il semble plus facile de trouver un sosie présidentiel ou de
maquiller un être humain qui à la même stature que le président que
l'on voudrait protéger par un sosie. Mais bon, passons, Springmeier
ainsi que d'autres auteurs affirment que cette technologie a été
utilisée. Le dernier type de 'clone' est tout simplement le double
génétique parfait créé par la stimulation artificielle de la naissance
de jumeaux monozygotes. Il existe enfin des lieux spécifiques, des
installations souterraines conçues pour la fabrication de ces clones,
en Oklahoma ou dans l'Oregon à Bull Run près du Mt. Hood ou encore la
célèbre installation de Dulce Area 51.
Sélection et typologie des victimes
Qui
sont alors les principales victimes du réseau Monarch? D'après la
majorité des auteurs et des témoins victimes, on peut finalement les
classer en deux strates, deux groupes : un premier groupe d'enfants
issus de milieux défavorisés, en rupture sociale et dont la disparition ne
soulèvera pas trop de questions. Ces enfants sont d'office considérés
comme sacrifiables au cours des rituels, tortures et séances de mise à
mort, chasses à l'homme, etc. Le deuxième groupe est constitué par les
enfants des membres des familles appartenant aux tourmenteurs, aux
programmeurs, aux abuseurs, que les auteurs nomment “les Illuminati
Bloodlines”, les lignées sanguines Illuminati. A l'occasion de la
sortie du dernier livre de Dan Brown, (l'auteur du best seller Da Vinci
Code ) 'Anges et Démons', et qui a justement pour sujet les Illuminati,
des critiques des principaux magazines littéraires ouvrirent leur
rubrique sur ce livre en affirmant qu'il s'agissait d'un fatras
d'inepties basées sur un mensonge et une fiction puisque les Illuminati
n'existent pas. Certes, la qualité de l'ouvrage laisse à désirer et le
respect des données historiques est parfois hautement fantaisiste.
Selon ces critiques acerbes, les Illuminati sont une invention
romanesque destinée à remettre au goût du jour la fameuse conspiration
judéo-maçonnique. S'il est vrai que cette thématique de la
'conspiration judéo-maçonnique cosmopolite' a été employée ad nauseam
par l'extrême droite, les poujadistes et même le Front National, il
n'en demeure pas moins qu'il y a une base réelle à la conspiration
Illuminati et ce serait une erreur d'analyse de ne pas en parler sous
prétexte que la thématique a été manipulée et salie par l'extrême
droite pour satisfaire de morbides pulsions antisémites. Tout d'abord,
les Illuminati existent. Il s'agit d'un mouvement hybride fondé à la
fin du 18ème siècle par Adam Weishaupt qui désirait mêler aux
traditions maçonniques des religions des mystères, des emprunts à
certaines doctrines gnostiques. Ce grand admirateur des Jésuites et de
leur sens de l'organisation mais aussi de la secte ismaélite des
Assassins, ennemi farouche du Vatican et de Rome, avait une vision pragmatique du
monde fondée sur la recherche du pouvoir temporel et
spirituel et sur le principe que la fin justifie les moyens. L'homme
supérieur détaché des contingences éthiques. Dans l'absolu, le bien et
le mal se valent, seule la puissance compte. Les Illuminati
recherchaient donc une forme d'illumination par la puissance et par '
le pouvoir pour le pouvoir' et vénéraient Lucifer en tant que 'porteur
de lumière'. Ces Illuminati sont-ils les mêmes que ceux dénoncés par
Springmeier et les auteurs conspirationnistes ? Oui et non ! On ne peut
pas vraiment dire que les 13 lignées sanguines Illuminati dénoncées par
Springmeier, ces 13 familles de puissants (appelées également “le
Cercle”, « la Famille », « le Réseau » (The Network) ou “les
Olympiens”) composées par des industriels et des membres de la noblesse
occulte soient les successeurs en droite ligne du mouvement des
Illuminati bavarois. L'affaire est plus complexe. Mais l'on peut dire
que ces 13 lignées qui évoluent dans des structures en apparence
informes et multiples, obéissent à des formes de doctrines qui reposent
sur des traditions ésotériques héritées de loges maçonniques très
occultes (aucun rapport direct avec la loge maçonnique standard, les
loges ne sont pas toutes Illuminati !) semblables au cercle des
Illuminati. Ces 13 lignées sont en fait des familles très
représentatives des empires industriels et financiers US et européens :
les familles Rockefeller, Rothschild, Kroc (empire Mc Donald), Astor,
Kennedy, Krupp, et dans une certaine mesure Disney de même que les
principales familles régnantes de la noblesse (Windsor, Saxe Cobourg
etc…). Selon les auteurs, ces familles sont en fait d'une violence et
d'une brutalité inouïe. Difficile à croire pour le commun des mortels
mais dans le cadre de Monarch, il ne faut pas oublier que le programme
repose justement sur la dissimulation des véritables personnalités, les
membres les plus influents de ces lignées sanguines auront donc une
personnalité de façade pour les médias, affirment Springmeier, Icke,
Marss, Constantine et bien d'autres. Une petite anecdote a soulevé chez
nous à Karmapolis bien des questions. Début mars 2005, un journal
télévisé régional de FR3 évoquait la tenue d'un procès correctionnel
dans le sud de la France dans lequel se trouvaient face à face des
activistes défenseurs de la nature et 'l'équipage' de chasse à courre
de la branche française de la famille Rothschild. Les activistes
dénonçaient les violences systématiques et gratuites de cet équipage
contre les animaux et contre des promeneurs, affirmant qu'ils
ravageaient littéralement les campagnes françaises. Quant aux chasseurs
membres de l'équipage, ils portaient plainte contre un des activistes
pour une affaire de coups et blessures. L'activiste aurait envoyé une
bûche au visage d'un des chasseurs. L'intéressé, pour sa part, ne
regrette pas son geste car il avait été témoin d'un véritable acte de
barbarie puisque les chasseurs s'amusaient à isoler un daim et un cerf
dans un coin et à leur casser les membres à coups de barre d'acier. Cet
équipage se serait également livré à d'autres brutalités sur des
promeneuses, les frappant à coups de cravache. Si cette histoire est
authentique, elle dénote bien les actes violents dont seraient capables
des gens appartenant à ce milieu très fermé. Fin de l'anecdote.
C'est
donc au sein de ces groupes, à l'intérieur des familles que Monarch
recrutera. Ou pour être plus exact, chacun des membres de ces familles
a été conditionné, martyrisé, programmé dès la plus tendre enfance pour
devenir ensuite des bourreaux et des programmeurs eux-mêmes. Le trauma
en guise de cadeau héréditaire et de rituel initiatique dans le but de
créer des individus à personnalités multiples. C'est connu : un enfant
victime d'abus, de violence a de fortes chances de devenir lui-même un
abuseur, un tourmenteur à l'âge adulte. Selon les prédispositions
physiques, intellectuelles et le bagage génétique, les enfants seront
programmés dans le but de remplir des tâches spécifiques dans le réseau
: telle petite fille, violée par son père, livrée dès le plus jeune âge
à des rituels sexuels et sataniques deviendra par exemple soit
prêtresse organisatrice de rituels, soit 'modèle présidentiel' (pur
objet sexuel offert aux autres membres de Monarch, surtout à l'exécutif
de la Maison blanche et à des militaires), soit courrier et 'passeuse'
de drogues et d'informations, soit assassin. Chaque fonction est
chapeautée par une personnalité, un alter spécifique qui est programmé
dans l'esprit de la victime. Les personnalités (ou 'alter') sont
compartimentées entre elles et ne sont pas conscientes de l'existence
des autres 'alter'. C'est la raison pour laquelle ces comportements
illicites ou violents sont totalement indécelables chez une victime ou
chez un programmeur / victime de Monarch. C'est la raison pour laquelle
également les visages qu'offrent aux médias et au grand public les très
hauts personnages membres de Monarch sont parfaitement lisses et
insoupçonnables.
Selon les spécialistes, le processus de
tortures et de victimisation commence dès que l'enfant est dans
l'utérus de la mère. Les naissances de certains de ces enfants sont
programmées pour certaines dates qui correspondent à des positions
planétaires importantes et à des rituels ésotériques traditionnels et
des fêtes païennes (solstice, éclipse etc.). Nombre des enfants
Illuminati issus de relations 'hors mariage', ne seraient pas
reconnus et leur naissance non enregistrée. Par conséquent, les
programmeurs pourraient bénéficier d'un potentiel d'enfants non
répertoriés très conséquent.
En ce qui concerne les enfants
issus des unions légitimes entre membres des lignées Illuminati, après
évaluation (tests psy, études des réactions face au trauma, patrimoine
génétique), ils seront destinés à être avocats, médecins, banquiers,
politiciens, militaires qui serviront la cause du système. On testera
les enfants par des examens combinant des techniques très sophistiquées
et des analyses des ondes cérébrales sous électroencéphalogramme
lorsque l'enfant est soumis à des situations heureuses (analyse des
ondes de potentiel de 'bonheur') ou traumatiques. Cela déterminera la
réceptivité des sujets. Quant aux enfants qui ne répondent pas aux
critères pour endosser ce genre de carrières professionnelles
élitistes, ils seront prédestinés à devenir des 'chasseurs' (stalker en
anglais), des fureteurs, hommes ou femmes de main, tueurs à gage
destinés à faire le sale boulot (et que Icke compare aux 'agents' du
film Matrix). Tout (naissance, parcours professionnel, etc.) est
planifié sur des termes assez longs de 30 à 50 ans.
Ces 'stalkers' ou chasseurs, des inadaptés sociaux ultra violents, sont très
importants pour les Illuminati car ils remplissent une fonction sociale,
estime Fritz Springmeier, qui affirme à ce sujet : “ Au cours des années
50 et 60, les programmeurs et propriétaires Illuminati avaient, selon
des observateurs internes, des quotas spécifiques à respecter sur le
nombre de personnes devenues folles et à devoir considérer comme des
malades mentaux de façon à ce que les institutions de santé mentale qui
servaient aux programmes de conditionnement continuent à percevoir
leurs subsides. Après 30 ans de généreux financements de ces
institutions de santé mentale, ils pouvaient remplir leurs tâches qui
consistaient à programmer ces centaines de milliers de personnes pour
que celles-ci puissent remplir leur mission pour le Nouvel Ordre
Mondial. Les Illuminati se sont arrangés pour jeter ces populations de
déséquilibrés dans la rue pour qu'ils puissent remplir leur mission
pour lesquelles ils ont été programmés, accroissant en même temps le
chaos social et la peur dans les rues. L'étape suivante a été la
privatisation des prisons qui sont passées entre les mains de
structures et d'entreprises Illuminati de type Wackenhut, Coral Gables
etc.… ” En d'autres termes, ces 'stalkers' ont été créés pour générer
des vagues de violence dans la société et par la suite générer l'ordre
à partir du chaos. Selon Springmeier, la création d'un chasseur est une
science, une technique parfaitement éprouvée par les Illuminati. Il
suffit de susciter un lien quasi maladif et fusionnel entre l'enfant et
sa mère ou la personne qui l'a élevé. Ce qui provoquera l'apparition
d'un potentiel homosexuel latent qui sera manipulé mais que l'on ne
permettra pas de venir à la surface. Le lien entre la mère et l'enfant
sera bien entendu coupé brutalement et l'enfant traumatisé et torturé.
Le but est de générer une distanciation par rapport aux émotions, bref
de susciter l'apparition d'une personnalité psychopathe et
obsessionnelle. Il faut empêcher à tout prix ces enfants de développer
un sens introspectif de 'qui ils sont'. Ces 'chasseurs' ne grandiront
plus émotionnellement après l'âge de 11 à 13 ans, lors de la rupture du
lien maternel. Ce genre de traits de personnalité fait les meilleurs
espions et les meilleurs tueurs. Ce type de programmation prend racine
dans le cerveau reptilien, une partie du cerveau qui n'a justement pas
d'émotions ni de conscience. On en fait de la sorte 'des traqueurs,
des pisteurs et des tueurs enragés'. Les victimes du Mind Control sont
donc programmées, suivies tout au long de leur vie dans des
institutions de santé mentale, dans des laboratoires militaires, dans
des unités de recherche de laboratoires civils. Ces programmations sont
plus ou moins profondes suivant le type de tâche qui leur est assignée,
l'intensité des séances d'hypnoses, les personnalités et les missions
programmées et on aurait répertorié 5 niveaux de programmation
(Gov-Mind Control level 1 à 5) selon la hauteur du QI et la capacité de
l'intéressé à être hypnotisé. A titre d'exemple, selon Springmeier, un
agent de renseignement travaillant sur le terrain serait sous un niveau
3 d'influence. A partir des niveaux 3 et 4, on combine l'hypnose à
d'autres techniques plus sophistiquées (drogues diverses, ondes,
privation sensorielle etc.)
Niveau de programmation
Les
témoins ont tous rapporté le fait que la programmation Monarch est
divisée en plusieurs niveaux correspondants à des comportements, des
tâches et des schémas mentaux spécifiques. Par ce type de procédures,
plusieurs personnalités coexistent : la personnalité générale est
accessible sous le nom de code Alpha avec des sous codes comme Alpha 1,
Alpha 2, Alpha 3 qui correspondent à des personnalités distinctes,
toujours de façade auxquelles des tâches spécifiques seront assignées
(délivrer des messages par exemple sans que le sujet en soit conscient.
Ce n'est que sous état d'hypnose que le sujet délivrera le message, non
dans un état conscient mais en état de transe hypnotique). Les
programmations à buts sexuels sont appelées code Beta et c'est donc
sous des personnalités programmées sous des codes Beta (prostitution,
pornographie etc…) que les enfants Monarch répondront aux injonctions
d'ordre sexuel. Les programmations de type Delta concernent les
opérations d'assassinat et d'espionnage. Omega est relié à des
comportements autodestructeurs et suicidaires (utilisés pour se
débarrasser d'un sujet Monarch lorsqu'il ne sert plus à rien). Quant au
code Gamma, il est relié aux opérations de désinformation, à l'amnésie,
à l'effacement des données et de l'information. D'autres codes plus
spécifiques tournés uniquement vers les enfants reposent sur des images
et des symboles délivrés par des films et des dessins animés, surtout
les films de Disney ainsi que des représentations d'entités étranges de
type extraterrestres. L'irruption de Walt Disney et de ses œuvres
peut surprendre dans un tel contexte mais Springmeier, Cathy
O'Brien, Cisco Wheeler, en fait toutes les victimes Monarch parlent des
films de Disney comme étant des œuvres au contenu symbolique,
ésotérique et occulte totalement prémédité et contenant des
significations subliminales qui seront largement utilisées dans la
programmation des enfants : Mickey, l'apprenti sorcier, Bambi, Blanche Neige et surtout Fantasia, Tron, Alice au Pays des Merveilles et le film de la MGM, le Magicien D'Oz (Ken Anger, le scénariste s'est inspiré de l'œuvre de son mentor, le
célèbre, Alistair Crowley ), etc., contiendraient un nombre
impressionnant de symboles occultes et ésotériques avec la thématique
récurrente voulue par Disney afin que les jeunes spectateurs oublient
que “ les personnages principaux sont des animaux et les confondent
avec des humains ”. Selon Springmeier, Disney n'était pas un Illuminati
à proprement parler mais il était manipulé par eux, étroitement
surveillé et sous influence. Fils d'un père et d'une mère abusifs, il
est lui-même devenu un être dictatorial, maniaque, un anticommuniste
viscéral et obsessionnel, fortement lié au FBI qui le faisait chanter
ainsi qu'à la CIA. Un chapitre complet dans le livre “13 Illuminati Bloodlines”
de Springmeier est consacré à Disney et à l'analyse de ses films. Mais
il n'y a pas que les œuvres de Disney qui comportent des allusions à Monarch (ex : le film de Don Bluth, « Brisby et le secret de Nimh ») et il serait fastidieux d'en dresser la liste. Par contre, un film
récent connu par une large majorité du grand public a retenu toute
l'attention des observateurs et mérite que l'on s'y arrête : l'œuvre
quasi posthume de Stanley Kubrick, “Eyes Wide Shut” (les yeux largement clos).
« Eyes Wide Shut », film testament et œuvre codée ?
Arizona
Wilder tout comme d'autres témoins attestent que certains films
contiennent des messages codés ou servent d'instrument de
conditionnement pour les victimes du réseau. Arizona Wilder s'est
exprimée au sujet du dernier film de Stanley Kubrick, « Eyes Wide Shut
» que l'on pourrait traduire par « les yeux largement clos», un titre
lui-même ambigu, à double sens, qui signifie une double contrainte : voir
et se fermer les yeux en même temps, être témoin et se taire.
A
y regarder de plus près, il semble bien que le film de Kubrick soit une
mise en scène à peine voilée de thématiques, de mots clés et de
situations typiques au programme Monarch. Les références sont tellement
nombreuses, certaines scènes sont si explicites que l'on peut se dire
que ce n'est pas un hasard. Maintenant, quant aux mobiles de Kubrick de
faire ce film-là précisément, on ne peut que se livrer à diverses
suppositions. Quant à savoir si Kubrick savait ce qu'était Monarch, les
victimes d'abus rituels qui ont vu le film sont formelles : Kubrick
était d'une manière ou d'une autre un initié.
Pour ceux qui
n'ont pas vu le film, voici en bref le scénario. Il s'agit des
mésaventures d'un riche médecin new- yorkais dont la clientèle est
constituée par le gratin des personnalités de la ville. Ce médecin, le
Dr Bill, joué par Tom Cruise et son épouse jouée par Nicole Kidman
forment un couple en crise, une crise larvée pleine de non-dits, de
tensions sexuelles et de prises de pouvoir. Tous deux vont se retrouver
confrontés à des tas de scènes qui mettront leur union en péril. Bill
et sa femme se rendront d'abord dans une soirée très mondaine où le
médecin se fait draguer par deux mannequins, deux modèles apparemment
sous l'emprise de stupéfiants. Le maître de maison l'interrompt dans
cette séance de 'triolisme' pour lui demander un petit service : une
autre prostituée, modèle de haut luxe a fait une overdose dans une des
chambres de la vaste demeure. Le Dr Bill doit rester bien entendu
discret. Par la suite, on suivra les disputes et rapports de force du
couple ainsi que la longue errance de Tom Cruise dans un New York
inquiétant allant de prostituées en bars pour terminer dans une soirée 'très particulière' dans un énorme et mystérieux château installé dans
une riche banlieue de la ville. Il s'y invite grâce à un mot de passe
extorqué à l'un de ses amis, il s'immisce dans la fameuse soirée qui
s'avère être une partouze doublée d'un étrange rituel apparemment
satanique où tout le monde est masqué. Et apparemment, encore, les gens
présents sont de très hautes personnalités. « Si tu savais qui était
présent, tu en perdrais le sommeil » dira au Dr Bill l'un des
protagonistes du film qui voulait l'avertir de ne parler à personne de
cette étrange nuit.
Au moins deux sites internet américains
sérieux qui se consacrent aux théories conspirationnistes ont relevé l'importance du film « Eyes Wide Shut » de Kubrick et le
mystère qu'il constitue : Steamshovel Press et The Konformist. Dans
Steamshovel Press, dans un article signé par Uri Dowbenko, les propos
d'Arizona Wilder sont rapportés. D'abord, l'auteur ne peut manquer de
remarquer que le film n'a pas été vraiment achevé et que Kubrick est
décédé en plein montage, un fait qui ne peut qu'entretenir la paranoïa.
On peut ainsi se demander si le film est complet, si toutes les
séquences ont été tournées, montrées et montées par les héritiers de
Kubrick, en l'occurrence, surtout son épouse qui avait la haute main
sur la réalisation et le montage final de l'œuvre.
Quant à
Arizona Wilder, elle insiste sur le fait que le film est une allusion
directe et sans faux-fuyant à Monarch et aux réseaux sataniques. Rien
que le titre « Eyes Wide Shut » est une phrase codée dans le
programme Monarch qui signifie la chose suivante « tout ce dont vous
avez été témoin ici ne peut être révélé à quiconque ». «
Les programmeurs du contrôle mental de Monarch utilisent cette
expression, c'est vraiment une phrase culte » souligne Arizona
Wilder. Le film s'avère également être une réminiscence directe de
l'une de ses expériences : « Dans l'un de mes journaux datant de
1990, je parle d'un rituel où ils portent des masques dorés et des
toges à capuchon. Cela a un rapport avec le Dieu Soleil. Ils utilisent
ces masques dans des cérémonies rituelles en relation avec l'Egypte.
Les masques signifient : « nous ne sommes pas des individus et nous
n'avons qu'un but en tête. Et une chose qu'ils font est de ne jamais ôter
leur masque ». Il y a plein d'autres allusions comme le nom de
l'ami pianiste –'Nightingale' - du héros qui est peut-être victime
d'un meurtre pour avoir révélé à Tom Cruise l'adresse où se passait le
rituel. L'ami pianiste de Tom Cruise s'appelle donc Nightingale, ce qui
est une référence directe à Monarch tout comme le nom du magasin de
costume 'Over the Rainbow' où Tom Cruise va emprunter le masque et la
cape pour se rendre au rituel. « Ce film est en fait une
déclaration » précise-t-elle, « une déclaration selon
laquelle, Nous, les Illuminati, sommes là. Que pouvez-vous donc faire
contre cela ? ». Le film répond de façon assez pessimiste puisque
les dernières paroles du couple Kidman-Cruise sont « Est-ce que
tout cela est un rêve ? Peut être devrions-nous avoir de la gratitude
d'avoir simplement survécu. Nous sommes éveillés maintenant ».
Bref, une sorte de déni après avoir expérimenté quelque chose d'aussi
étrange. Enfin, selon Per Sewen, rédacteur à Illuminati News qui a vu 'Eyes Wide Shut' en compagnie d'une victime d'abus rituels de type
Monarch, le film s'avère assez fidèle à certains aspects de l'affaire :
“ Aucun de nous n'avait la moindre idée du sujet du film. Ce fut un
choc pour nous deux, spécialement parce que ce genre de film peut
servir de déclic pour des victimes de SRA (satanic and ritual abuses).
Et ce le fut. La jeune femme qui m'accompagnait était très mal à l'aise
à la fin du film ”.
Pour conclure
Vous
comprendrez bien qu'il ne convient certainement pas de prendre tout au
pied de la lettre : récits, témoignages, affirmations - mais comme nous
le répétons assez, les incohérences et étrangetés de ce dossier ne
peuvent nous empêcher de considérer que l'affaire Monarch repose sur
quelque chose de tangible. Nous continuerons à évoquer ce sujet à
l'avenir, entre autre par la traduction d'autres interviews qui avaient
été données par des personnalités, chercheurs et victimes du contrôle
mental dans cette admirable série de la radio canadienne. Attenant à
cette série, un site très complet sur ce thème vous permet de tout
découvrir, de Monarch aux implants, en passant par Haarp, MK Ultra, les
Illuminati ou la Tavistock Institute. Un site incontournable que nous
tenterons de mettre à la disposition en français par la traduction de
certains textes clés.
Pour mieux encore comprendre cet univers
pour le moins traumatisant, nous vous invitons à lire la seconde partie
de ce dossier, soit la traduction d'une interview donnée par Fritz
Springmeier. Probablement jamais auparavant, l'auditeur intéressé aura
pu trouver autant d'informations pertinentes et concentrées en une
seule émission. C'est la raison pour laquelle nous vous conseillons
vivement de vous procurer, toujours en anglais, la vingtaine
d'entretiens et d'articles consacrés au contrôle mental de l'émission
Radio CKLN animée par Wayne Morris.
NDLR : L'interview de Fritz Springmeier se trouve aussi sur notre site.
Données bibliographiques
« Enquête sur les enlèvements extraterrestres”, Marie Thérèse de Brosses, Plon
« The Franklin Cover Up » par John De Camp AWT inc 1996
« Virtual Government, CIA Mind Control Operations in America », Alex Constantine, Feral House
« The Illuminati Formula To Create Un Undetectable Mind Control Slave » de Fritz Springmeier et Cisco Wheeler (Springmeier, SE Clackamas Road, Clackamas Oregon)
« Deeper Insights the Illuminati Formula » de Fritz Springmeier et Cisco Wheeler (Springmeier, SE Clackamas Road, Clackamas Oregon)
« The Top 13 Illuminati Bloodlines » et « Bloodlines of the Illuminati », Fritz Springmeier, Ambassador House, Colorado
« Objective Evil : Satanic Cults in US Intelligence », Roy Blake
« Cover-Up of the Century ». Daniel Ryder, Ryder Publishing, 1994-1996
« The Search For the Manchurian Candidate » John Marks, W.N Norton 1979
« Trance Formation of America » Cathy O'Brien et Mark Philips, TGS Services P.O Box 950, Yoakum, Texas
« Le plus grand secret volume 1 et 2 », David Icke, Louise Courteau Editions, 2001
« Tales From Time Loop » David Icke, Bridge of Love Edition, 2003
« True Blood, Blue Blood », Stewart Swerdlow Expansions Publishing Inc, USA,2002
« Starshine : One Woman's Valiant Escape From Mind Control », Brice Taylor, Brice Taylor Trust, Carbondale, Illinois