Marcel Vervloesem : libre et vivant !

Marcel Vervloesem, chasseur de pédocriminels et victime d'une cabale de la 'justice' belge au service des réseaux de la pédocriminalité, a été libéré le 4 août 2010. Nous reproduisons ci-dessous les informations communiquées par nos camarades flamands engagés dans la lutte contre la pédocriminalité, en saluant à nouveau leur immense courage. Le Parti Radical de France rappelle que son opposition philosophique et religieuse à la peine de mort connaît certaines exceptions, notamment pour ce qui concerne les auteurs de crimes barbares, les pédocriminels, les participants à des viols en réunion. Certains criminels sont irrécupérables. Certains crimes sont inexcusables. L'être humain a droit à un minimum de dignité et de protection, surtout quand il appartient à certaines catégories extrêmement vulnérables de la société telles les enfants, les handicapés mentaux ou physiques, les prostituées. La protection de l'enfance et des personnes handicapées, ainsi que l'élimination de la prostitution, sont des priorités de notre Parti. A ceux (ou celles) qui seraient tentés d'abuser de ces catégories de personnes, nous faisons une mise en garde formelle : changez, et changez maintenant, car on ne vous fera aucun quartier si vous tombez entre nos mains.

Le juge Rob Perriëns a stigmatisé "le sale rôle de la presse" et dit à Marcel Vervloesem : "Vous avez vu vos ennemis, mais vous n'avez pas vu vos nombreux amis qui ont appelé du monde entier pour vous". La libération du fondateur de l'ONG Morkhoven le 4 août 2010 n'a pas été plus secrète qu'une autre. Les journaux ne savaient simplement pas comment expliquer la censure sur 700 tentatives de meurtre, au nombre de jours où il s'est réveillé miraculé d'interdictions de soin de santé en prison. 

Peine de mort pour Marcel Vervloesem  

Membre fondateur de l'ONG MORKHOVEN, Marcel Vervloesem a été condamné à 4 ans de prison, au moment même où il était opéré d'un cancer, survenu en janvier 2005. Cette condamnation fait suite à la révélation que Marc Dutroux et Michel Nihoul étaient en relation avec le réseau de Zandvoort, dont les crimes sont exposés dans un fichier de 93.081 photos de crimes réels sur des enfants. Marcel Vervloesem témoigne avoir assisté à un appel téléphonique, prévenant des criminels d'une perquisition, pour qu'ils puissent cacher l'enfant qu'ils venaient de kidnapper.

La difficulté du gouvernement belge relevait du nombre de questions parlementaires auxquelles les ministres avaient répondu en noircissant MORKHOVEN pour blanchir leur propre administration des présomptions de corruption, dans le domaine des enlèvements d'enfants dans la région d'Anvers. La connexité entre les affaires DUTROUX et ZANDVOORT était susceptible de déclencher une guerre civile en Belgique. La Cour de Cassation belge a confirmé une condamnation à mourir en prison, en prévision qu'il ne survivrait pas le temps que la Cour Européenne des Droits de l'Homme n'ouvre son dossier. 

Marcel Vervloesem a survécu par miracle à une succession de tentatives de meurtre, par interdiction d'hospitalisation avant que les médecins ne diagnostiquent qu'il n'ait que 3 jours d'espoir de survie. 

 

 

Reportage de 2008 sur la condamnation de Marcel Vervloesem par la Cour d'appel d'Anvers

   

Fichier Zandvoort : Le condamné à mort est le secrétaire du Werkgroep Morkhoven, l'ONG qui a dénoncé deux réseaux majeurs d'exploitation sexuelle d'enfants: Temse/Madeira, preuves apportées de 340 victimes et Zandvoort, preuves apportées de 93.081 photos d'enfants abusés.

Marcel Vervloesem était absent à l'audience, en raison d'une opération urgente de son troisième cancer en dix mois, un tempo qui s'explique du fait que son diabète ne permet pas la chimiothérapie, avait-on dit. Mais en réalité, du fait qu'il n'avait pas été ni averti de ce cancer, ni soigné quand il était incarcéré préventivement, pour des crimes que son état de santé ne lui permettait pas d'exécuter. Il a été condamné, "compte tenu de son état de santé", à 4 ans de prison ferme, ce qui est une condamnation à mort, puisqu'il ne pourrait pas en ressortir vivant.

Le premiers juges avaient rejeté neuf plaintes de viol, l'un des plaignants ayant avoué qu'ils avaient été payés 375 euros chacun pour porter plainte. Il visait à démontrer qu'un homme qui violait des enfants ne pouvait pas diriger les enquêtes d'une organisation de lutte contre les réseaux pédocriminels. Les deuxièmes juges ont retenu la crédibilité du témoignage assurant que ces plaintes avaient été payées, mais aussi la crédibilité des accusations de viols d'une des neuf plaintes payées.

Les premiers juges avaient rejeté une de trois plaintes de viol, portées par des jeunes, car l'un avait écrit à la fille de Marcel Vervloesem que tous trois avaient agi sous chantage de son Oncle Victor pour qui ils faisaient du trafic de drogue. Les deuxièmes juges avaient bondi de leurs siège en entendant que les Docteurs Smet, Marinus, Schoenmaeckers et Wildiers avaient attesté que l'accusé était physiquement, techniquement et médicalement incapable de violer quiconque. Ils ont donc retenu qu'il avait violé les trois jeunes, y compris celui qui disait avoir menti et alors qu'en principe, les juges ne peuvent pas contester un diagnostique formel de médecins.  

"C'est un grand jour", a dit l'Oncle Victor, un illettré actuellement employé au Conseil de la Police. Il n'a pas compris qu'en reconnaissant qu'il avait été intermédiaire pour payer les plaintes dont huit avaient été rejetées, les juges le condamnaient indirectement à d'importants dommages. Il pense que son demi-frère devrait être interné en psychiatrie, manifestement sans savoir que le cancer n'est pas une maladie mentale.

Les premiers juges ont estimé criminel de Marcel Vervloesem d'avoir possédé le fichier Zandvoort, le temps de le prendre et de le remettre à la justice. Le fichier est vide et Marcel Vervloesem l'a pris par perversité, avait expliqué le Procureur Tac. La presse internationale venait de faire un portrait féroce de la justice belge, ce qui a été suffisant pour peser sur les juges.

Le dossier est trop important pour la Belgique qui est incapable de le traiter. Un magistrat français a été identifié dans le fichier Zandvoort, a dit la presse allemande. Le fichier est connexe au dossier Koala, avec deux millions de preuves de crimes sur des enfants, selon la police italienne. La Belgique a répété l'affaire Dutroux en gelant le dossier et permis à un criminel belge de prostituer ses filles durant 4 ans, selon la presse irlandaise.

Le malaise apparaît quand les juges tentent de ‘couvrir' le cynisme du Procureur Tac, qui avait taxé ce fichier, donc les 90.081 victimes qui s'y trouve, de "bulle crevée". Il aurait fait de bonnes conclusions, selon eux, mais ils n'ont toutefois pas osé confirmer la criminalité d'avoir apporté le fichier à la justice.

Les premiers juges ont estimé que Marcel Vervloesem avait entravé à la vie privée des victimes. Pour résumer, l'assassinat de Cécile Bloch relevait de sa vie privée de petite fille de onze ans. Mais dévoiler qu'un membre du réseau Zandvoort l'avait assassiné était un crime qui ne pouvait pas être jugé en Belgique au motif de l'extraterritorialité du site Internet qui l'avait dévoilé. Les deuxièmes juges l'ont libéré de ces accusations.

Ils ont rejeté le témoignage de la police hollandaise, qui attestait que l'enfant identifié par Carine Hutsebaut, de l'organisation rivale ECPAT, était un garçon américain, et non le fils de Madame Dormans Aggenbach, qui n'était pas né au moment où la photo avait été prise. Elle affirme avoir été escroquée de sommes payées par plusieurs familles pour définir si le réseau qui avait abusé de leurs enfants figurait au dossier Zandvoort. Ces familles se sont opposées à ce qu'elle réclame les montants qu'elles avaient payé mais leur procès-verbal avait ‘disparu' du dossier.

Les juges ont considéré Marcel Vervloesem coupable d'escroquerie pour lui avoir assuré que son fils n'était pas victime de Zandvoort et l'ont condamné à rembourser les montants en provenance des autres familles.

Il l'ont également confirmé coupable d'une campagne de sensibilisation au danger pédocriminel, transformée en "diffusion de pornographie", suite à une plainte de Child Focus, partenaire de ECPAT. Le témoignage assurant qu'il n'avait aucune responsabilité légale, avait également disparu du dossier.

La justice belge est allergique aux publications du Werkgroep Morkhoven, à la source des critiques de la presse internationale en novembre dernier. Marcel Vervloesem avait été condamné à une interdiction de parler avec la presse, mais cette violation du droit à la liberté d'expression n'avait pas été imposée à son ONG. La justice fait donc toutes les pressions pour étendre cette interdiction.

En effet, à peine deux semaines avant cette parodie de justice envers le secrétaire du Werkgroep Morkhoven, la vice-présidente de l'ONG a été condamnée à une privation de contrôle de sa propriété privée, ce que le premier juge avait basé sur une publication sous la responsabilité du Werkgroep Morkhoven.

Le premier juge estima, avec une notion toute originale de la liberté d'expression, que les conflits devraient se régler dans les tribunaux et non en public, comme si le public devait être limité à celui à l'intérieur des tribunaux.

"L'acte incriminé (la publication) mine enfin radicalement la crédibilité de la défenderesse, mais aussi la défense élaborée par son conseil, ignorant le fait" (du Werkgroep Morkhoven), écrit-il dans son jugement, qu'il conclut par : "l'obstination de la défenderesse fait craindre qu'elle soit incorrigible à court terme, de sorte que le mandat sera attribué pour cinq ans au lieu de deux." 

En pratique, cela signifie que l'administrateur désigné allait faire arrêter les travaux commandés et payés par de l'argent prêté par le Werkgroep Morkhoven pour boucher des trous dans le toit, alors que sa vice-présidente venait d'être sérieusement blessée, au résultat de la situation. La sentence fut confirmée en appel, avec un maximum de motifs de cassation pour minimum de mots.

Il s'agit d'un jeu pour ces juges et d'un obstacle que ceux qui se joignent à la lutte contre les dysfonctions judiciaires, ce qu'ils acceptent de supporter pour la cause. Mais quand au bout de 16 ans de procès, tous incontestablement liés depuis 1992, ces juges peuvent prétendre le contraire et compter sur l'état de santé d'un homme, pour le priver du jugement européen auquel il est en droit dans les 8 ans, cela dépasse ce que l'Europe ne devrait tolérer.

La prochaine étape est d'obtenir le droit de réponse du Werkgroep Morkhoven, certains allant jusqu'à l'indécence de prétendre les dossiers Temse/Madeira et Zandvoort vides! Et en parallèle, le droit de réponse du condamné, dont la totalité de la presse expliqua l'absence par une opération cardiaque, ce qui a beaucoup amusé ses médecins, qui ne lui ont pas ouvert le ventre pour lui ôter le cœur.

Marcel Vervloesem prévoyait avant le jugement, d'avoir à solliciter la Cour de Cassation de juger du défaut ou/et contradiction de motifs ; défaut de réponse à conclusions et défaut de base légale ; violation de la loi par fausse application ; par refus d'application, par fausse interprétation et dénaturation d'écrits clairs et précis.

Comme c'est la première condamnation de la vice-présidente et du secrétaire du Werkgroep Morkhoven, on ignore ce que vaut la Cour de Cassation belge. Mais un nouvel arrêté de cette Cour a pour effet, par exemple, au cas où un homme en stade final meurt d'une attaque cardiaque au moment d'une arrestation réalisée "en considération de son état de santé", sa famille doit prouver qu'il n'aurait pas pu mourir dans des circonstances normales, avant qu'une faute puisse être reconnue. Rien donc ne garantit qu'il n'y ait pas un nouvel "arrêté Zandvoort ", qui permette de condamner quelqu'un sur base d'un dossier incomplet et au mépris de sa présomption d'innocence.

 

La Fondation Princesses de Croÿ et Massimo Lancellotti  et le Werkgroep Morkhoven se sont engagés à payer toutes les procédures pour le rétablissement, même post mortem, de l'honneur de Marcel Vervloesem, jusqu'à la Cour Européenne des Droits de l'Homme, si besoin est.