Griveaux qui rit, Griveaux qui pleure:
"Mes priorités, c'est ma famille". Vraiment ?
Voici un extrait du programme de Benjamin Griveaux pour l'élection municipale à Paris :
👉 Places en crèche : le parcours du combattant.
À Paris, tous les jeunes parents sont confrontés au même problème : les places en crèche sont inégalement réparties, leur attribution est opaque et les conditions d'accueil sont trop rigides. Cela contribue à faire fuire les familles, dans une ville où le taux de natalité ne cesse de baisser.
👉 Des inégalités entretenues dès les premiers jours de la vie d'un enfant :
La Ville doit offrir les mêmes chances à tous les enfants, en menant une politique ambitieuse de réduction des inégalités dès le plus jeune âge :
🔹Les 1 000 premiers jours de la vie d'un enfant sont décisifs. Pendant cette période, les familles doivent être accompagnées. Et c'est le rôle de la municipalité ! C'est elle qui gère l'accueil de la petite enfance, les premiers contacts avec l'extérieur, les premiers apprentissages. Elle accompagne également les parents dans leur propre apprentissage de la parentalité.
Tout cela est, bien sûr, formidable, sauf que ...
Si on veut donner des leçons sur l'éducation des enfants, il faudrait peut-être commencer par savoir écrire le français. Le verbe "fuire", (dans la phrase "faire fuire les familles") à notre connaissance, n'existe pas dans la langue de Molière. Ensuite, si on veut "accompagner les parents dans leur apprentissage de la parentalité", on doit s'abstenir de diffuser des vidéos de soi-même, père de famille, se masturbant pour impressionner une femme objet d'une relation extraconjugale. Griveaux est un pauvre type qui a besoin de se faire soigner et la ville de Paris n'a pas besoin de ce genre de clochard moral. Ensuite, quand le pauvre type en question se fait balancer sur le web, il pleure devant les caméras du monde entier. "Ma famille ne mérite pas cela", gémit-il. Il a raison - sa famille ne mérite pas qu'un tel porc soit leur 'chef'. Paris non plus. Il appelle tout ça de la "diffamation" ? Etrange définition tout de même ! On se demande sur quelle planète il vit. "Ce torrent de boue m'a affecté, mais il a aussi fait du mal à ceux que j'aime." Selon Molière, cela s'appelle un Tartuffe : si on veut protéger "ceux qu'on aime", on ne se livre pas à de telles perversions, c'est tout. Pire, quand ce petit pleurnicheur s'écrie : "Personne ne devrait jamais subir une telle violence", on finit par se poser la question s'il est sain d'esprit. En tout cas, il se moque du monde, et en premier lieu des Français. "Tous les coups sont désormais permis", se lamente-t-il ? Il a la mémoire courte. On va la lui rafraîchir.
Il a raison. "Personne ne devrait jamais subir une telle violence."
Bon débarras, Griveaux, pauvre type et père indigne, et grand merci à Piotr Pavlenski. On attend la suite avec délectation.
Vas-y, Piotr, balance ton porc encore et encore ! Davaï !
Parti Radical de France. Le 16 février 2020.