Laurent Wauquiez et le ‘Club des Cinq'.

 

Le secrétaire d'Etat à l'Emploi aime manifestement les pédophiles. Début octobre il a défendu publiquement deux criminels notoires, Mr Frédéric Mitterrand et Mr Daniel Cohn-Bendit, sur ce « sujet personnel », en clamant qu'il ne fallait pas critiquer les mœurs   de ces deux politiciens et en taxant de telles critiques de «instrumentalisation nauséabonde » de la vie privée des pédophiles en question. « Je n'aime pas cette politique de fond de cuve, ce n'est pas le ministre qui est attaqué, c'est l'homme. Je pense que les Français n'aiment pas ça. » Monsieur le Maire du Puy-en-Velay parle maintenant au nom de la France entière. Une France qui aime les pédophiles de la trempe de Frédéric Mitterrand et de Daniel Cohn-Bendit , selon lui.

Mr Wauquiez se range donc clairement dans le camp Lang-Kouchner , les deux ténors du Parti Socialiste qui avaient défendu avec tant de hargne Mr Raymond Liebling (alias Roman Polanski) suite à son arrestation à Zurich   le 26 septembre dernier pour crimes commis sur mineur aux Etats-Unis trente ans plus tôt. Mr Liebling était sous le coup d'un mandat d'arrêt américain pour ces faits depuis 1978.

Tout ceci rappelle la campagne menée dans les années 70 par Lang, Kouchner, Louis Aragon, Françoise Dolto et autres grands esprits pour légaliser les rapports sexuels entre adultes et enfants. La meilleure illustration de cette ‘philosophie' chère à Mr Wauquiez a été donnée par un des compagnons de lutte de l'équipe Lang-Kouchner , le pédocriminel Jacques Dugué . Mr Dugué a été condamné à trente ans de réclusion criminelle en janvier 2002 par la Cour d'Assises de Chambéry. Le ‘Papy Jacques' s'était installé à Chambéry, à côté du domicile d'une de ses anciennes victimes, dont il gardait les enfants en les abusant à leur tour. Il avait été arrêté dans le cadre d'une enquête sur un CD-Rom saisi aux Pays-Bas où figuraient des milliers de photos pédophiles. La police avait découvert à son domicile une quarantaine de cassettes vidéo pédophiles. Jacques Dugué avait déjà été condamné trois fois pour des atteintes aux mœurs sur mineurs en 1981, 1983, puis 1990. La dernière fois, il avait écopé de huit ans de prison. Cette fois, l'avocat général Michel Girard avait requis une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Le procès a eu lieu à huis clos. Le père des victimes, Jean-Michel, qui, lorsqu'il était enfant, avait déjà été victime de Jacques Dugué , ainsi que la mère, avaient refusé de se porter parties civiles. Un message de Dugué avait été découvert chez un pédophile américain dans lequel il expliquait qu'il fallait « pervertir les enfants pour qu'une nouvelle génération de pervers nous succède. » Jacques Dugué avait eu son heure de gloire les 26 et 27 janvier 1979, lorsque le journal ‘Libération' de Serge July avait publié deux pleines pages de tribune libre émanant de sa plume. Dans ce texte, le pédophile Dugué citait l'exemple d'un de ses amis, sodomisant régulièrement le fils âgé de 11 ans de sa compagne. « Le gamin demandait de lui-même la sodomisation et y prenait un réel plaisir qui était physique, mais aussi affectif » écrivait-il, ajoutant que les enfants qui avaient subi ce genre de traitement étaient « autrement équilibrés, parce que plus heureux que les voyous que nous amènent beaucoup de couples hétérosexuels intolérants. » Ces jeunes garçons, une fois sodomisés, se faisaient remarquer par « leur tolérance, leur pacifisme. » Plus loin - et on doit supposer qu'il s'agit ici de garçonnets - Mr Dugué nous explique : « Un enfant qui aime un adulte sait très bien qu'il ne peut pas encore donner, aussi, il comprend et il accepte très bien de recevoir. C'est un acte d'amour. C'est une de ses façons d'aimer et de le prouver. Ce fut le comportement avec moi de quelques garçons que j'ai sodomisés. Et puis disons les choses comme elles se passent. Il aime ressentir dans son corps le membre viril de celui qu'il aime, d'être uni à lui, par la chair. Cela donne de grandes satisfactions. Il a aussi la satisfaction d'être agréable à celui qui le sodomise et qui jouit en lui. Cela lui procure aussi une grande joie, car aimer c'est aussi bien donner, que recevoir. J'ai même revu certains de ces garçons que j'avais sodomisés. Notre amitié réciproque, soudée à leur tendre jeunesse, reste inébranlable. Elle n'est faite que de bons et délicieux souvenirs. Elle est, dans leur cœur et dans leur esprit, quelque chose de grand et de beau. Quelque chose qu'ils sont heureux d'avoir vécu et de se rappeler et si c'était à refaire, tous referaient pareil. Une récente étude française a démontré que seulement un cas sur cent mille rapports sexuels entre enfants et adultes était connu de la justice ! Avouez que je n'ai vraiment pas de chance. Mais pourquoi un homme n'aurait-il pas le droit d'aimer un enfant si c'est aussi le désir et le bien de l'enfant ? J'ai été meurtri par cette douloureuse affaire, mais les jeunes, eux aussi l'ont été, croyez-moi, et ce n'est pas avoir voulu leur bien que d'avoir agi ainsi. Parce que vous ne pourrez jamais savoir combien cette séparation avec des êtres que l'on aime de tout cœur est cruelle, combien il est dur de se faire traiter de criminel, alors que l'on sait combien les jeunes nous aiment et combien on leur manque. Non, c'est bien cette séparation qui est criminelle et les lois qui sont injustes. »

Il est étonnant de constater à quel point le ton de ce discours ressemble à celui de Frédéric Mitterrand répondant à Laurence Ferrari au journal TF1 de 20 heures le 8 octobre dernier. La même indignation larmoyante, la même sensiblerie, le même apitoiement sur son sort, le même enfermement dans son propre monde, avec ses lois et ses règles, ses interprétations égocentriques du comportement et des sentiments de l'autre.   C'est le père Karamazov version française. C'est Francis Evrard avec un QI plus élevé et davantage de moyens financiers. Ces gens sont sérieusement malades et représentent un énorme danger pour la société en générale et pour notre jeunesse en particulier. On tremble pour les enfants de Laurent Wauquiez et pour tous les mineurs qui auraient à côtoyer cet homme aux mœurs si douteuses. Le véritable « fond de cuve », c'est lui et tout le gouvernement Sarkozy qui l'entoure. L'ordre immoral tient le haut du pavé dans notre France martyre.